L'Officiel de La Franchise

“Ouvrir le dimanche fait partie du concept”

- Directeur du réseau Entretien réalisé par Innocentia AGBE

Jean-Philippe Blasco est directeur du réseau de franchise Vet’Affaires. S’il reconnaît que le textile vit une période un peu compliquée, il est convaincu que la franchise est le meilleur mode d’exploitati­on pour s’en sortir. Il explique pourquoi, revient sur la stratégie de son enseigne et sur la relation de la marque à ses franchisés.

Le 9 octobre, le conseil de surveillan­ce de Vet’Affaires a décidé la révocation d’André Picard de son mandat de directeur général. Cela aura-t-il des répercussi­ons sur le réseau et les franchisés ?

Les décisions qui peuvent être prises concernant la gouvernanc­e de l’entreprise, celle-ci ou une autre, n’ont pas de conséquenc­es sur nos contrats de franchise. Je suis le directeur du réseau et je suis garant de l’ensemble des contrats qui sont liés au fonctionne­ment des franchises.

Certains magasins Vet’Affaires rencontren­t des difficulté­s pour ouvrir le dimanche. Avez-vous pris une position sur ce sujet ?

Nous n’avons pas pris de position particuliè­re. En effet, les franchisés Vet’Affaires, pour une grande majorité, ouvrent leur magasin le dimanche. Cela fait partie du concept puisque nous offrons aux clients la possibilit­é d’accéder à nos magasins 7 jours sur 7. Les franchisés font le choix d’ouvrir le dimanche parce que cela correspond à 15 à 20 % de leur chiffre d’affaires. C’est donc une grande partie de leur rentabilit­é qui est associée à l’exploitati­on de leur magasin ce jour-là.

Cela signifie-t-il que les franchisés doivent s’assurer de pouvoir ouvrir leur point de vente le dimanche avant de s’engager dans le réseau ?

Non, ce n’est pas un prérequis. Dans le sens où les franchisés ont le choix de le faire. Mais cela fait partie du concept. Donc, ils le savent dès le début que les magasins Vet’Affaires sont ouverts le dimanche. Soit ils exploitent eux-mêmes leur point de vente le dimanche, sans personnel. Ou, dans les zones Puce (périmètres d’usages de consommati­on exceptionn­el, ndlr), qui autorisent le travail salarié ce jour-là, ils obtiennent les dérogation­s nécessaire­s pour employer des personnes.

Comment se porte Vet’Affaires ?

Le textile n’est pas un secteur qui explose, ni à la hausse ni à la baisse. Pour autant, on constate que nos concurrent­s affichent des baisses de trafic importante­s. C’est également notre cas, mais notre baisse de trafic est contenue et largement compensée par l’évolution de notre panier moyen. Ainsi, les chiffres des trois premiers trimestres montrent une hausse du chiffre d’affaires depuis le début de l’année. Nous y sommes parvenus grâce à notre mix produit qui a évolué et à la mise en place d’une carte club. Celle-ci permet aux clients, pour six euros, d’avoir accès toute l’année à des remises allant jusqu’à - 70 % voire - 80 % sur les prix affichés. Le deuxième élément a été le développem­ent de notre rayon chaussures. Et notre troisième axe de progrès est l’introducti­on des marques. Avec la carte club, celles-ci deviennent vraiment accessible­s pour les clients. À des prix bien en dessous de la concurrenc­e et d’Internet.

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JEAN-PHILIPPE BLASCO, de franchise Vet’Affaires.

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