L'Officiel de La Franchise

Une journée avec…

Après avoir travaillé dans le conseil pendant 4 ans, Julien Meune a voulu s’investir dans un métier plus concret. Il a choisi l’enseigne Doc’Biker pour son intérêt pour les deux-roues et pour l’accessibil­ité financière du réseau. Un an après le lancement

- Reportage réalisé par Chloé GOUDENHOOF­T

Julien Meune, franchisé Doc’Biker.

09:00

Ce jeudi 13 mars, une belle lumière inonde la boutique tout en largeur de Julien Meune. Les 13 mètres de vitres donnent sur l’avenue Aristide Briand, à Montrouge (92). Mais l’odeur d’essence et de cambouis prend le dessus une fois que l’on franchit le seuil : bienvenue chez Doc’Biker. Le franchisé de 32 ans, arrivé une petite demi-heure auparavant, s’affaire déjà avec un client matinal. Ils sont quelques-uns à y passer avant d’aller au travail. Clément, le salarié qui l’accompagne depuis le début de l’aventure en avril 2013, vient de sortir les véhicules qui ont passé la nuit à l’intérieur. Le concept de Doc’Biker repose sur la prise en charge de petites réparation­s de deux-roues sans rendez-vous. Les journées ne sont donc jamais planifiées à l’avance. “Il arrive seulement que l’on dise à un client de repasser le lendemain à 9 heures”, explique le franchisé.

09:45

Julien Meune doit partir chercher des pneus chez un de ses confrères Doc’Biker, qu’il rachètera au prix minimum. Il en profite pour passer à la banque. “J’y vais deux à trois fois par mois, quand j’ai trop de liquide. Mais les clients payent le plus souvent par carte, je n’ai pas besoin d’y aller plus souvent.” En attendant son retour, Clément avance sur les réparation­s, répond au téléphone, accueille un livreur puis le coursier Fiducial, qui passe une fois par mois pour chercher les papiers de comptabili­té. Il s’occupe des quelques clients qui franchisse­nt la porte au compte-goutte. La plupart d’entre eux rentrent le casque vissé sur la tête. Certains tutoient même directemen­t le patron : c’est le milieu des deux-roues. Pour l’instant, l’activité est plutôt calme. Le travail baisse toujours un peu en hiver, certains motards laissant leur véhicule au garage.

Avant d’allumer le moteur de l’Aprilia Shiver qu’il a entre les mains, Clément ouvre la porte. “On peut finir par avoir mal à la tête à respirer ces odeurs d’essence et d’huile à

longueur de journée !”, confie-t-il. Une fois que le travail est terminé, le mécanicien et responsabl­e adjoint essaye toujours le véhicule. La boutique est assurée pour ce genre de test, de même que pour la manipulati­on à l’intérieur des locaux.

11:45

À son retour, Julien Meune doit encore s’occuper de paperasses administra­tives. Son travail est entrecoupé par des appels et l’entrée de clients. Aujourd’hui, ce n’est qu’en fin de matinée qu’il se change pour mettre lui aussi les mains dans le cambouis. Diplômé d’une école de commerce à Lyon, mais d’origine parisienne, il a d’abord travaillé 4 ans comme consultant dans un cabinet de

 ?? © Chloé GOUDENHOOF­T ?? Comme les réparation­s s’opèrent sans rendez-vous, le travail quotidien est aléatoire.
© Chloé GOUDENHOOF­T Comme les réparation­s s’opèrent sans rendez-vous, le travail quotidien est aléatoire.

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