Big Fernand ou la tendance du hamburger à la française

Créée en septembre 2011, la société Big Fernand a ouvert son premier restaurant en janvier 2012, en propre. Un an après, une deuxième unité a été installée à Paris, toujours en propre et une troisième en juin à

Neuilly. “Nous nous développons en franchise depuis le mois d’octobre à Lyon, où nous avons mis en place une nouvelle unité, précise Steve Burggraf, PDG de Big

Fernand. Un nouveau franchisé vient d’ouvrir un magasin à Lille et une autre installation est prévue en septembre à Issy-les-Moulineaux (92), puis toujours en région parisienne, à Boulogne-Billancourt, la Défense, mais aussi Nantes.”

Un terrain de jeu mondial

Si l’on en croit son PDG, la société avance à pas de géants et les ouvertures s’enchaînent. Ainsi Big Fernand devrait également arriver à Bordeaux, mais aussi à l’étranger, principalement à travers des restaurants en propre. Quand on l’interroge sur le secret de son succès,

Steve Burggraf hésite, avant de se lancer. “Nous avons la chance d’être une société qui gagne de l’argent depuis qu’elle existe, détaille-t-il. Le produit plaît beaucoup. Le hamburger est universel, son terrain de jeu est mondial.”

Un investissement important sur la formation

Et, chez Big Fernand, on part du principe que ce qui satisfait le client satisfera également les franchisés. “L’état d’esprit Big Fernand, la manière de recevoir sont inscrits dans l’ADN de chacun de nos restaurants. Nous

avons beaucoup investi dans la formation,” ajoute Steve Burggraf. Et la recette semble bien fonctionner. Sur l’exercice décalé de septembre 2013 à septembre 2014, les équipes de Big Fernand tablent sur un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros hors franchise.“Sur 2014-2015, nous prévoyons de réaliser le double,

toujours hors franchise”, assure Steve Burggraf.