L'Officiel de La Franchise

Evelyne Millet, franchisée Bureau Vallée

Depuis neuf ans, Evelyne Millet et son mari sont installés en tant que franchisés Bureau Vallée à Courbevoie. En 2015, ils ont racheté le magasin situé dans le 14e arrondisse­ment. C’est à cette adresse que la franchisée nous a accueilli, le vendredi 9 jui

- Camille BOULATE

Quand elle est présente sur le point de vente parisien, Evelyne Millet arrive tous les matins vers 7 heures 30. “J’essaie d’être là assez tôt tout simplement car j’habite en région parisienne, à Courbevoie. Donc je préfère être ici, avancer dans les tâches administra­tives plutôt que d’être coincée dans les

bouchons”, souligne-t-elle. La franchisée, qui s’est lancée avec son mari, divise d’ailleurs son temps de présence entre le premier magasin, ouvert en 2008 à Courbevoie, et celui du 14e arrondisse­ment, racheté il y a deux ans. “Je suis beaucoup plus dans l’opérationn­el que mon mari qui s’occupe davantage de la partie financière et de la comptabili­té. Donc sur le papier, je suis à Paris le lundi, mercredi et vendredi. Le reste du temps je suis auprès de mes équipes à Courbevoie. C’est parfois compliqué à respecter. Aujourd’hui par exemple il est prévu que je passe l’après-midi là-bas”, confie-t-elle.

Le magasin est prêt à ouvrir ses portes. Avant d’accueillir les premiers clients, Evelyne Millet fait un dernier tour du point de vente pour

s’assurer que tout est en ordre. “Quand j’arrive le matin, avec la consultati­on des e-mails, c’est l’une des premières choses que je fais. Car vu que nous ne possédons pas de stock, je vérifie s’il y a des produits qui manquent et indique aux équipes de passer les commandes”, souligne la franchisée. Ce mois de juin est d’ailleurs une période transitoir­e pour le magasin qui va commencer à exposer les premiers produits liés à la rentrée scolaire. “Nous allons petit à petit ré-agencer les rayons pour laisser la place à la maroquiner­ie, aux agendas etc.”, précise Evelyne Millet.

Les préparatif­s de la rentrée scolaire ce sont

aussi les partenaria­ts avec les écoles. “Ces dernières nous demandent de faire des paniers types pour les fourniture­s, qui seront ensuite facturées aux parents, détaille Evelyne

Millet. Ce matin, j’ai reçu une demande d’un établissem­ent du quartier pour préparer les paniers types pour trois niveaux. C’est ce que je vais faire en priorité car les enseignant­s doivent venir valider le contenu lundi.”

Jusqu’à 13 heures, où le magasin ferme pendant le déjeuner, Evelyne Millet s’attèlera

à l’ouverture du courrier. “C’est une tâche assez chronophag­e, qui demande du temps. Vu que l’on passe des commandes tous les jours, nous avons beaucoup de factures. Nous devons vérifier que ce sont les bons montants à chaque fois”, précise la franchisée.

Après une courte pause déjeuner, Evelyne Millet se rend sur le point de vente de Courbevoie. “C’est vraiment rare que je sois sur les deux magasins dans la même journée. Mais hier j’étais en formation donc je ne suis pas allée sur ce point de vente depuis le début de la semaine”, indique la franchisée. Après 45 minutes de route, Evelyne Millet arrive à destinatio­n. Avec son responsabl­e, ils font le point sur les livraisons et l’agencement

du magasin. “Ici, nous avons commencé à mettre en avant les produits scolaires, pré

cise-t-elle. Car nous avons remarqué qu’à Courbevoie, les courses des fourniture­s sont faites dès le mois de juin. Les écoles fournissen­t les listes en amont. Ce qui n’est pas forcément le cas sur le magasin du 14e arrondisse­ment.” Un rendez-vous attend Evelyne Millet. ‘Chef de file’ au sein d’une des commission­s du

réseau, regroupant tous les articles dits accueil (produits saisonnier­s, agenda civil et scolaire, maroquiner­ie etc.), elle reçoit souvent des potentiels fournisseu­rs qui souhaitent être référencés par le réseau. Aujourd’hui, la franchisée s’entretient avec un acteur de la carterie. Ce dernier, qui travaille déjà avec quelques magasins Bureau Vallée, lui présente l’ensemble des gammes de

produits. “Notre fournisseu­r actuel n’assure pas réellement de suivi auprès des franchisés. Donc certains se sont tournés vers un autre acteur et ils en sont plutôt satisfaits. Je suis donc chargée, avec d’autres franchisés, de le recevoir et de remonter les points positifs comme négatifs auprès du franchiseu­r. C’est lui qui prendra la décision finale de référencer ou non ce fournisseu­r”, détaille Evelyne Millet. Le point de vente Bureau Vallée de Courbevoie ferme ses portes, une demie-heure plus tard que celui du 14e arrondisse­ment. “Nous sommes en train de réfléchir à changer les horaires du magasin parisien. Mais cela demande à nos équipes d’être présentes plus tôt. Ce qui est compliqué car la majorité des salariés n’habite pas à côté”, indique Evelyne Millet. Et si la journée touche à sa fin pour les salariés, la franchisée ne quittera pas le point de vente avant 20 heures 30. “Je vérifie les caisses, les plannings et en profite pour finaliser les tâches administra­tives qui n’ont pas pu être faites dans la journée”, précise-t-elle.

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Chaque matin, Evelyne Millet ouvre le courrier. Chaque mois, ce sont près de 200 factures qu’il faut vérifier. Une journée avec… Choisir sa franchise

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