“L’essentiel est d’être un bon commerçant”
Fleuriste depuis 15 ans, Julien Rabot a travaillé pendant 8 ans en tant qu’indépendant avant de devenir franchisé Carrément Fleurs. Entre les deux, il a également occupé le poste de responsable magasin au sein de l’enseigne. Sa motivation pour rejoindre une
franchise. “Je voulais un magasin plus spacieux et j’avais besoin d’être accompagné sur la communication. Rejoindre Carrément Fleurs a aussi simplifié ma gestion des achats puisque je peux maintenant tout gérer à distance au lieu de devoir me rendre à Rungis 2 à 3 fois par semaine.” Pour autant, Julien Rabot dit ne pas
avoir le sentiment de perdre en indépendance. “Je dois acheter seulement 50 % des produits chez des fournisseurs référencés et je peux continuer par ailleurs à m’approvisionner chez des producteurs locaux. Je reste également libre de mes compositions, à l’exception de 2 ou 3 collections par an”,
détaille-t-il. Parmi les autres franchisés du groupe, 2 ou 3 anciens fleuristes mais aussi “un agent RATP, une responsable des ressources humaines, un pompier, des employés dans la téléphonie ou l’informatique”, énumère Julien Rabot. L’essentiel selon lui : “Être un bon commerçant mais aussi avoir la capacité à ne pas compter ses heures quitte à mettre de côté sa vie familiale, surtout les deux premières années. En tant qu’indépendant j’étais fermé une journée et demie par semaine mais en franchise les fleuristes restent ouverts 7 jours sur 7.” Enfin, côté management, Julien Rabot précise qu’il peut être particulièrement difficile de trouver de la main-d’oeuvre qualifiée et compétente, dans une profession où l’absentéisme est courant.