“Le faible nombre de sorties de réseau témoigne d’une belle stabilité”
Sur les sortie de réseau :
Compte tenu de la grande taille du réseau, le faible nombre de franchisés ayant quitté le réseau au cours des 12 derniers mois témoigne d’une belle stabilité. Pourquoi ne pas avoir précisé plus clairement la raison de la sortie ? La résiliation a-t-elle été faite à la demande du franchiseur ou du franchisé ?
La réponse de Christophe Mauxion, directeur général de La Boucherie :
C’est vrai, il faut qu’on le précise. Majoritairement il y a deux raisons principales pour lesquelles les franchisés partent. La première c’est que l’on commence à avoir un réseau mature, du coup on a des franchisés qui ont au-delà de la soixantaine, qui veulent résilier leur contrat mais qui n’ont pas forcément quelqu’un pour reprendre l’activité derrière. Donc si l’on n’a pas eu le bon candidat au bon moment et que le franchisé a eu l’opportunité de vendre à l’extérieur, on ne s’y oppose pas, au contraire. Surtout s’il a eu un bon prix. La seconde raison, c’est que l’on a eu de très bons emplacements qui intéressaient les acteurs de la restauration rapide et qui ont proposé beaucoup plus cher que nous à nos franchisés pour reprendre leur local. Donc, là aussi, on ne peut pas s’y opposer.
Sur les comptes du franchiseur :
En 2016, le résultat net est déficitaire et le résultat d’exploitation, qui demeure positif, est en nette diminution par rapport à l’année dernière. Comment expliquez-vous cette évolution alors que sur la même période le CA a progressé de 10 % ? Quelle est la tendance pour 2017 ?
La réponse de C. Mauxion :
Pour remettre les choses dans leur contexte, la société Gestbouch est le franchiseur de l’enseigne La Boucherie mais aussi la société d’exploitation qui détient toutes les participations sur les restaurants tenus en propre. En 2016, nous avons une hausse du CA mais aussi de l’excédent brut d’exploitation. La performance financière était en très nette amélioration. En revanche, sur la même période, nous avons été obligés de fermer plusieurs restaurants tenus en propres qui affichaient de mauvaises performances. Donc cela a forcément pesé sur nos résultats. L’année 2017 sera forcément meilleure car nous avons plus ces charges qui affectent les performances.
Les investissements initiaux
Compte tenu du fait que les investissements spécifiques à la franchise sont élevés, pourquoi ne pas avoir complété ces informations avec des fourchettes de droits au bail pratiqués par typologie d’emplacement ?
La réponse de C. Mauxion :