"Nous avons opté pour des serrures codées”
JÉRÔME TAUFFLIEB, PRÉSIDENT DU RÉSEAU EASY CASH ET PROPRIÉTAIRE DE 5 POINTS DE VENTE
“La question de la sécurité est essentielle pour nous. En effet, nous avons la particularité de vendre des produits d’occasion, qui sont moins volumineux car ils n’ont pas de boîte et sont donc plus faciles à dérober”, révèle Jérôme Taufflieb. Pour faire face à cette vulnérabilité, Easy Cash a dû trouver rapidement des solutions antivol, perfectionnées au fil des années et mises en place dans l’ensemble des franchises de l’enseigne : “Les bijoux, les ordinateurs et les tablettes sont présentés sous vitrine. Au départ nos vendeurs utilisaient des serrures classiques mais à l’usage nous avons découvert qu’il est facile de trouver des passes. Nous avons depuis opté pour des serrures codées, introuvables dans le commerce et qui changent quotidiennement”, détaille-t-il. Pour autant, la solution du placement sous vitrine n’est pas toujours idéale : “Les gens aiment avoir les objets en main, ce qui nous a amenés à réfléchir à des solutions en libre toucher. Nous avons là encore mis à 3 à 4 ans avant de trouver les bons câbles, dont l’alarme se déclenche en cas de sectionnement.” Pour éviter toute tentation, les produits les plus attirants sont rangés systématiquement dans des coffres forts la nuit et les stocks limités au maximum. La plus grosse problématique reste en effet celle du cambriolage. Les boutiques Easy Cash sont aujourd’hui toutes équipées d’un rideau métallique, mais aussi d’un système d’alarme qui déclenche des fumigènes en cas d’intrusion : “Une fois l’alarme déclenchée, la cambrioleur n’a que 2 à 4 minutes avant l’arrivée de la police. Les fumigènes opacifiants réduisent les pertes à près de zéro mais n’empêchent pas les dégâts matériels”, témoigne Jérôme Taufflieb. Un ensemble de mesures qui ont permis de limiter le taux de démarque de 2 à 3 % au démarrage en 2001 à moins d’1 % aujourd’hui, mais aussi de négocier des primes d’assurance plus faibles.