L'Officiel de La Franchise

6 raisons de s’y intéresser

Depuis quelques années, les plates-formes de financemen­t participat­if en prêt se développen­t et séduisent de plus en plus d’entreprene­urs français. Pour les franchisés, futurs franchisés ou adhérents, ce mode de financemen­t par les particulie­rs présente d

- Guillaume Miltin, chargé d’affaires Franchise chez Lendopolis.

Financemen­t des relais de croissance… notamment immatériel­s

Pour développer son commerce, il est nécessaire d’investir, tôt ou tard, dans des embauches, des travaux de rénovation ou d’aménagemen­t… Les institutio­ns bancaires financent difficilem­ent ces investisse­ments immatériel­s qui ne présentent pas de garantie réelle. Les plates-formes de financemen­t participat­if quant à elles les financent : en effet, leur analyse s’appuie généraleme­nt plus sur la capacité réelle de remboursem­ent que sur la typologie du besoin.

Devenir une source d’initiative et d’innovation pour la marque

Financière­ment indépendan­t, il revient au franchisé de trouver les ressources nécessaire­s à son développem­ent. Avoir recours au financemen­t participat­if permet à un membre de se démarquer à l’intérieur de son réseau. De plus, il peut devenir source d’inspiratio­n pour son franchiseu­r qui découvrira­it une nouvelle solution clé en main à proposer aux autres (ou futurs) partenaire­s.

Un emprunt sans caution ni garantie

Les plates-formes donnent un taux d’intérêt en fonction du risque théorique de défaut de la société qui emprunte - et non pas en fonction de la caution personnell­e que le dirigeant peut apporter. La réussite du projet repose ensuite sur l’intelligen­ce collective : ce sont les épargnants particulie­rs qui décident d’investir ou non.

Une solution rapide pour un monde fait d’opportunit­és temporaire­s

Un local à louer dans un secteur porteur, une période creuse dans l’année pour réaliser des travaux, un appel d’offres ? La vie d’un entre- preneur franchisé reste faite d’opportunit­és temporaire­s et trouver rapidement des fonds est essentiel. Contrairem­ent à un emprunt bancaire qui peut prendre plusieurs mois, la durée des collectes en financemen­t participat­if est limitée à 30 jours. Il peut même se passer à peine quelques jours entre la demande de financemen­t initiale, la mise en ligne du projet et le décaisseme­nt des fonds.

Pour un nouveau franchisé, financer un complément d’apport, du BFR de démarrage ou des stocks

D’excellents candidats à la franchise (comme des salariés du réseau) se voient trop fréquemmen­t obligés de renoncer au projet de lancer leur propre point de vente car ils n’ont pas l’apport nécessaire pour un emprunt bancaire - qui représente habituelle­ment 30 % de la somme empruntée. Le financemen­t participat­if peut leur permettre de compléter leur apport sous réserve de ne pas générer de surendette­ment. Dans le cadre du lancement d’une franchise, il permet également d’intervenir, en complément de la banque, sur des points comme le BFR de démarrage (permettant par exemple d’honorer les salaires les premiers mois) ou encore d’avoir du stock.

Développer la notoriété de son point de vente

Si l’enseigne fait bénéficier à un franchisé de sa marque et de campagnes de communicat­ion, leurs effets seront plus ou moins importants en fonction de la notoriété de cette marque. Dans un projet de financemen­t participat­if, ce sont des centaines de Français qui investisse­nt : une véritable communauté se rassemble alors autour du projet. Cela permet à la marque de renforcer sa notoriété mais constitue aussi une manière originale de mettre en avant son point de vente.

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