Fury Room veut tout casser
Proposer un lieu où tout peut être détruit. Voici le concept de Fury Room, enseigne créée en 2017. “C’est un copycat de ce qui existe déjà dans d’autres pays, notamment au Canada et aux États-Unis, précise David Lafranque, co-fondateur de Fury Room. Il s’agit d’un concept à mi-chemin entre le défouloir et l’activité sportive. À l’image des escape game, c’est un loisir qui va se développer.” Destiné aux particuliers (anniversaires, enterrements de vie de garçon et de jeune fille…) ou encore aux entreprises (teambuilding, séminaires), le concept s’ouvre aujourd’hui à la licence de marque. “Nous avons une Fury Room ouverte en propre à Paris et plusieurs licenciés doivent être opérationnels dans les prochaines semaines à Bordeaux et à Nantes”, détaille David Lafranque.
APPORTER LE SOURCING
Moyennant un droit d’entrée de 5 000 euros HT et des royalties de 6 % (dont 1 % de communication), le futur membre du réseau bénéficie du sourcing effectué par l’enseigne concernant les objets à détruire. “Au- delà de la notoriété que peut apporter la marque, le bénéfice pour le licencié réside dans les partenariats que l’on a passés avec les déchetteries et les recycleurs pour se fournir en matières premières à des prix avantageux”, insiste le co-fondateur. Visant des grosses agglomérations et des emplacements en centre-ville, Fury Room souhaite fortement accentuer sa présence en France ces deux prochaines années. “Nous nous focalisons sur des villes de plus de 200 000 habitants que nous laissons en priorité aux licenciés, précise David Lafranque. Nous souhaitons aussi avoir une présence internationale. Nous ouvrons bientôt une première Fury Room à Chicago en propre et sommes en discussion pour une master-franchise en Espagne.”