L'Officiel de La Franchise

Une journée avec…

Éducatrice sportive de formation, Sabine Condé Da Silva a rejoint le réseau Domicil’Gym il y a sept

- Par Camille Boulate

Sabine Condé Da Silva, franchisée Domicil’Gym

Sabine Condé Da Silva débute son premier cours de la journée. “Le mercredi est l’un des jours de la semaine les plus chargés, avec 8 heures de cours qui se succèdent quasiment non-stop”, explique la franchisée. Après cette première session, Sabine Condé Da Silva reprend son véhicule pour se rendre chez sa deuxième cliente. “J’essaie de faire en sorte qu’il n’y ait pas plus de 30 minutes de route entre deux cours. Il peut m’arriver de faire 150 kilomètres dans une seule journée”, explique la coach sportive qui est installée sur le départemen­t de l’Essonne. Sabine Condé Da Silva a rejoint le réseau Domicil’Gym il y a sept ans, après avoir été éducatrice sportive pendant quinze dans diverses associatio­ns. “Je donnais des cours collectifs mais j’étais frustrée car je trouvais que je n’accompagna­is pas correcteme­nt les élèves. Quand ils sont trop nombreux, c’est impossible de faire du cas par cas. Après une longue réflexion, je me suis donc lancée dans l’aventure des cours à domicile et ai intégré le réseau”, se rappelle-t-elle.

Après une vingtaine de minutes de route, Sabine Condé Da Silva arrive chez Nadine, une habituée. “Je la suis depuis six ans maintenant”, confie la franchisée. Pour commencer, coach et élève partent pour une session de 30 minutes de marche. “Dès que je peux et quand le temps le permet, je privilégie ce type d’entraîneme­nt. Cela permet de s’échauffer tranquille­ment”, m’explique-t-elle. L’heure restante du cours sera dédié au renforceme­nt musculaire et aux exercices de gainage. “J’utilise beaucoup le pilate car c’est une méthode douce qui permet de se maintenir en forme”, souligne Sabine Condé Da Silva.

Il est 11 heures 30 quand la franchisée remonte dans sa voiture direction Évry où elle intervient pendant deux heures dans une entreprise. “Cela fait deux ans que j’y donne des cours une fois par semaine”, explique-telle. La première heure est dédié à “l’interval training” dont l’objectif est de s’entraîner via des exercices fractionné­s. Cinq salariées participen­t à cette première session. Après avoir montré les différents exercices, place à la pratique. Sabine Condé Da Silva prend le temps de reprendre les postures de chacune pour éviter les blessures. “Je rappelle toujours que chacun doit aller à son rythme. Ce que j’aime dans le coaching à domicile est de vraiment pouvoir accompagne­r les

clients”, assure-t-elle. La seconde session sera plus reposante et sera dédiée au pilate et à la relaxation.

Sabine Condé Da Silva prend une dizaine de minutes pour avaler un sandwich avant de repartir pour son prochain cours, qui démarre à 14 heures. “Il s’agit d’une cliente que je suis depuis six mois. Elle m’a contactée car elle a vu que j’avais la certificat­ion “rose pilate”, c’est-à-dire une formation spécifique pour mieux accompagne­r les personnes qui ont ou sont guéries d’un cancer. Cela était important pour moi car c’est une autre façon de gérer les postures et les éventuelle­s douleurs que peuvent avoir ces personnes”, révèle-t-elle. Jusqu’à 15 heures, la coach accompagne­ra sa cliente dans différents exercices à l’aide d’un ballon et d’un bâton tout en veillant à ce que celle-ci ne force pas trop pour réveiller d’anciennes blessures.

La franchisée entame son sixième cours de la journée. “C’est toujours un peu la course pour être à l’heure mais j’y parviens toujours. Les deux prochaines sessions se trouvent dans la même ville, j’ai fait en sorte d’adapter mon planning pour éviter les allers-retours inutiles”, souffle-t-elle. Encore salariée dans une associatio­n, Sabine Condé Da Silva explique qu’aujourd’hui elle a la clientèle suffisante pour devenir coach à domicile à temps plein. “J’arrive à un stade où je refuse certains clients par manque de créneaux disponible­s. À terme, je conservera­i seulement deux heures de cours en associatio­n car ce sont des sessions qui sont dédiées aux personnes souffrant ou se remettant d’un cancer. Cela me tient vraiment à coeur. Mais pour le reste, je vais me concentrer à 100 % à mon activité de coach Domicil’Gym car la demande est là”.

Sabine Condé Da Silva achève son dernier cours mais ce n’est pas pour autant que sa journée est terminée. Une fois rentrée chez elle, la coach s’attèle en effet à des tâches administra­tives comme la facturatio­n ou la comptabili­té. “J’ai également une visioconfé­rence avec la tête de réseau qui est programmée, ajoute-t-elle. Depuis peu, Domicil’Gym a nommé des ‘supers ambassadeu­rs’ pour faire le lien entre le siège et l’activité des coachs sur le terrain. Je suis en charge de la région Île-de-France qui compte 8 franchisés et ce soir nous devons échanger. C’est l’occasion de remonter les problémati­ques rencontrée­s par les membres du réseau ou de faire part de demandes spécifique­s.”

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La franchisée effectue les exercices en même temps que son élève pour lui montrer les bonnes positions.
 ??  ?? Une journée avec Avec Nadine, Sabine Condé Da Silva effectue souvent un entraîneme­nt en plein air.
Une journée avec Avec Nadine, Sabine Condé Da Silva effectue souvent un entraîneme­nt en plein air.
 ??  ?? Sabine Condé Da Silva prend le temps de reprendre chaque participan­te sur sa posture. La franchisée intervient une fois par semaine dans une entreprise pour des cours collectifs.
Sabine Condé Da Silva prend le temps de reprendre chaque participan­te sur sa posture. La franchisée intervient une fois par semaine dans une entreprise pour des cours collectifs.
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À l’aide d’un ballon, Sabine Condé Da Silva fait effectuer des exercices à sa cliente.

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