“Aider à l’élaboration du business plan peut être dangereux.”
Sur les redevances
Le DIP mentionne que la redevance communication est fixée à 2 % pour 2017 et que ce taux peut être sujet à modification car il est porté au vote chaque année à la commission de communication. S’agissant d’un DIP remis à des candidats en 2020, qu’en est-il de l’actualisation de cette redevance ?
La réponse de Nicolas de Bronac, président de Sequoia Pressing :
Elle a toujours été fixée à 2 %. Notre commission nationale de la communication se déroulera mi-mars (l’interview a été réalisée fin février, ndlr.) et nous proposerons à nos franchisés de maintenir ce taux à 2 %. Mais ce sont eux qui voteront et décideront. Si jamais ils souhaitent voir évoluer ce pourcentage car ils veulent plus de communication, ils voteront en ce sens. Nous essayons au maximum d’associer nos partenaires franchisés aux décisions importantes, notamment en matière de communication.
Sur le budget prévisionnel :
Dans le DIP, la décomposition du droit d’entrée inclut une “Aide à l’élaboration du business plan et du dossier bancaire”. Ce point n’est d’ailleurs pas repris dans le détail du droit d’entrée spécifié dans le contrat de franchise. N’est-il pas dangereux de proposer un tel service alors que chaque franchisé doit rester indépendant dans l’élaboration de ses prévisions d’activité ?
La réponse de Nicolas de Bronac :
Beaucoup de nos partenaires franchisés n’ont jamais créé d’entreprise et n’y connaissent rien en comptabilité. Nous avons fait le choix de les accompagner. En fonction de la zone d’implantation, du nombre d’habitants ou encore de l’emplacement de la boutique, nous développons avec notre franchisé les hypothèses de chiffre d’affaires qu’il peut réaliser. Nous ne le faisons pas seul de notre côté mais avec notre partenaire franchisé. L’objectif pour nous est d’être le plus précis possible. En tant que franchiseur, nous gagnons notre vie à terme, seulement à la troisième voire la quatrième année d’activité du franchisé. Donc nous n’avons pas d’intérêt à raconter n’importe quoi et de dire au franchisé qu’il va faire 300 000 euros de CA dès la deuxième année alors que ce n’est pas vrai. Notre volonté est que l’activité du franchisé fonctionne. Sur les business plan que nous élaborons, quand nous constatons que le loyer est trop élevé et que la rentabilité n’est pas terrible, nous conseillons au franchisé d’abandonner le projet ou de trouver un autre emplacement. S’ils veulent se faire accompagner de leur côté, ils peuvent tout à fait solliciter un expert-comptable, qu’il soit issu de notre cabinet partenaire ou non.