Une formation à la loupe
AvivA passe ses formations au tamis
que nous avons mis en place ce système [interview réalisée fin avril]. Le retour des enquêtes de satisfaction est excellent”, explique Humeyra Sonmez. Et la formatrice de chez AvivA d’ajouter : “Pour le moment, nous n’avons pas prévu de refaire du présentiel, nous allons donc continuer à proposer nos modules de formation à distance. Nous reviendrons dans notre centre dès que possible lorsque toutes les conditions seront réunies : masques, gels hydro-alcooliques, hôtels et restaurants de nouveau ouverts.” Bien évidemment, cette pandémie a ajouté des contraintes aux formations. Il est difficile de voir les réactions du candidat et d’avoir le ressenti du formateur. “On essaie de changer nos modes d’animation pour garder les stagiaires en éveil via des questions/réponses, des vidéos, des partages d’images drôles ou autres émoticônes. Nous les mettons également en compétition car les vendeurs adorent cela”, remarque Humeyra Sonmez. Avant de conclure : “Bien évidemment, cela demande de la part de nos vendeurs beaucoup d’autodiscipline. Mais l’avantage était de ne pas perdre la main surtout pendant le confinement. Il était impératif de pouvoir garder le lien. Tout le monde en avait besoin.”
Dès 2000, AvivA a élaboré ses premiers programmes de formation pour accompagner ses magasins. Ces modules ont été ensuite étoffés en 2007 avec le lancement de la marque en franchise. Le groupe a ainsi obtenu son agrément pour devenir école de formation, permettant aux stagiaires de pouvoir bénéficier d’aides financières. Le groupe possède un centre de formation agréé situé à Saint-Bonnet-de-Mure, en périphérie lyonnaise. Mitoyen du magasin pilote de la marque, ce dernier permet de coupler l’enseignement théorique avec de la pratique in situ. “Nous avons également choisi de proposer nos formations continues en région. Elles sont dispensées habituellement par nos formateurs experts qui se déplacent au plus près des magasins. Ce qui nous permet de renforcer nos taux de participation”, explique Bernard Abbou,