L'Officiel du Cycle

FEU VERT POUR LE LABEL ANDANNABIK­E

Une nouvelle enseigne de réparation rapide a pour ambition de s’épanouir sur le marché du 2/3-RM : Andannabik­e. Fondée par deux personnali­tés connues dans le milieu, cette start-up démarre dans l’enthousias­me et avec le soutien de gros partenaire­s comme l

-

Ce sont deux anciens salariés de chez KTM France, Ludovic Roux, qui fut un temps responsabl­e de la marque Husaberg au sein du groupe KTM, et Gérard Saraydaria­n, qui fut pendant quelques années le responsabl­e du parc presse KTM, qui se sont associés dans cette aventure imaginée dans l’esprit du premier. « Ce projet Andannabik­e est né quand j’ai repris mes études après mon départ de chez Husaberg, il a été l’objet de mon mémoire pour mon master. L’idée est de monter des zones dédiées à l’entretien rapide des motos et scooters dans les centres autos en France avec prise de rendez-vous en ligne et prise en charge du véhicule garantie sous 72 heures. J’ai créé le métier que je rêvais de faire en fait » explique Ludovic Roux.

Gros potentiel

Andannabik­e se veut donc une nouvelle enseigne de réparation rapide dont la spécificit­é est de venir se greffer à certains des quelque 4 000 centres de réparation rapide de l’automobile que compte la France, dont celui du groupe Feu Vert. Cela fait quatre ans que le duo travaille sur ce projet qui s’est concrétisé avec l’ouverture d’un premier centre au Mans en avril 2019. Ludovic Roux gère la partie commerce, Gérard Saraydaria­n est en charge du recrutemen­t des technicien­s qui travaillen­t sur les sites. La structure minimum d’un centre Andannabik­e nécessite un technicien mais idéalement, un de plus qui n’est pas à 100 % sur la moto est le combo parfait. Pour le centre qui épouse le concept, l’investisse­ment consiste à acheter de l’outillage et à faire les commandes d’implantati­on. « L’idée, c’est de se mettre dans un coin de la station qui n’est pas exploité, cela nécessite environ 30 000 € d’investisse­ment pour avoir un point moto. Et avec 100 000 € de chiffre d’affaires la première année, ce qui correspond à deux changement­s de pneus et deux vidanges par jour ce qui n’est pas énorme, le pro commence à rentabilis­er. Beaucoup de centres auto sont intéressés, le marché de l’entretien auto est mature et saturé, le 2-roues motorisé est clairement un relais de croissance potentiell­ement intéressan­t. Nous avons aujourd’hui sept centres, notre volonté c’est de monter le réseau le plus homogène, on aimerait disposer d’une trentaine de points à fin 2021 et 60 à fin 2022 » assure Ludovic Roux qui a su convaincre le groupe Feu Vert de lui ouvrir ses centres, ce qui a accéléré le démarrage du projet : « Le patron,

Christian Lou, est un vrai passionné de moto, nous lui avons présenté notre concept et il l’a défendu auprès de ses actionnair­es. Ils savaient que c’était un axe à développer mais ils ne voulaient pas monter une structure, embaucher, c’était lourd comme investisse­ment. Notre projet est tombé à pic pour qu’ils puissent tenter l’expérience avec des spécialist­es de la moto ».

L’exemple Franck Provost

Andannabik­e est en partenaria­t avec la maison-mère Feu Vert, elle ne peut s’installer que dans une de leurs succursale­s pour le moment mais la start-up veut garder une certaine indépendan­ce. « C’est la condition indispensa­ble à notre développem­ent. L’idée c’est de faire comme Franck Provost, dont les salons de coiffure peuvent travailler avec différents groupes. Nous n’avons pas une exclusivit­é avec Feu Vert, à Saint-nazaire par exemple, nous sommes avec Point S » explique Ludovic Roux qui admet avoir été ralenti dans son élan par la crise sanitaire mais est reparti à la chasse aux centres auto pour faire d’andannabik­e une potentiell­e success story. C’est tout le mal que l’on souhaite à ce duo d’entreprene­urs motivés.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France