UN INTÉRÊT GRANDISSANT POUR LE 2-ROUES
Une étude menée auprès de 12 000 personnes portant sur l’évolution de la mobilité en Île-de-france après la crise du Covid-19 souligne de nombreux changements de comportement des Franciliens quant à leur façon de se déplacer. Les transports individuels en
Menée mi-juin par l’agence Inov360 sous l’impulsion de 22 acteurs de la mobilité (dont Cityscoot et Troopy, deux loueurs de 2/3-RM) auprès de 12 066 hommes et femmes ayant entre 18 et 65 ans et résidant en Île-de-france, cette étude révèle que depuis la sortie du confinement, 38 % des répondants se déplacent beaucoup moins pour des motifs liés à la vie quotidienne type courses alimentaires, shopping, démarche administrative ou raison médicale. Cette baisse des déplacements s’est aussi expliquée par le maintien de la fermeture de nombreux lieux de loisirs : les cinémas, stades, salles de sport ou de spectacle. L’étude a permis également d’observer l’augmentation de l’utilisation de la voiture. Celle-ci se retrouve davantage plébiscitée pour le sentiment de sécurité sanitaire qu’elle offre, tandis que les transports en communs sont moins utilisés : 31 % des répondants indiquent un arrêt ou une baisse de leur utilisation, générés par la peur liée à la proximité entre les usagers dans les trains, métros et bus. Près de 30 % des Franciliens expliquent ainsi prendre à nouveau – ou encore plus qu’avant – leur voiture.
Le 2/3‑RM apprécié Pour ce qui est de la pratique du 2/3-roues motorisé (scooter et moto), quelques indications sont ressorties de cette étude. Ce que montre d’abord l’enquête c’est que 14 % des quelque 12 000 répondants ont admis posséder au moins un 2-RM et 7,3 % d’entre eux ont concédé l’utiliser davantage. Pour leurs déplacements du domicile au bureau, 1,5 % des répondants ont eu l’intention de passer au 2/3-RM, 1,9 % sont passés à l’acte et 1 % ont décidé d’arrêter cette pratique ou de moins l’utiliser (1,5 %). Quant aux trajets personnels, 4,3 % ont utilisé davantage leur 2/3-RM, 0,5 % s’y sont mis, 0,7 % ayant décidé d’arrêter ou de moins l’utiliser (2,3 %). Enfin, concernant le vélo à assistance électrique, 2 % des répondants ont commencé à l’utiliser pour leurs trajets personnels et 4,4 % l’ont utilisé davantage. Pour ce qui est de leurs trajets professionnels, 5,9 % y sont passés et 7 % ont concédé vouloir utiliser davantage leur VAE.