L'Officiel du Cycle

DANS L’AIR DU TEMPS

2/3-RM ÉLECTRIQUE­S ÉQUIVALENT 125 ET + DE 125

- Par Stéphane Le Gouic, photos constructe­urs

Encore pauvre, l’offre en 2/3-RM électrique­s “équivalent 125 cm3 et plus” est destinée à prospérer. Elle a doublé ses volumes entre 2018 et 2019 sur de petites proportion­s, mais son avenir dans la mobilité urbaine et péri-urbaine semble voué au succès, réglementa­tion et air du temps obligent…

Projetons-nous dans quatre ans. Au coeur des grandes villes, la circulatio­n des véhicules motorisés sera encore plus limitée qu’aujourd’hui. Dans le cas de Paris, la capitale qui donne souvent le tempo avant l’adhésion d’autres grandes villes (de plus en plus nombreuses à être dirigées par des municipali­tés écologiste­s comme à Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Marseille, Grenoble, Poitiers, Annecy, Tours ou Besançon…), la circulatio­n des véhicules thermiques sera réduite à quelques catégories : plus de motorisati­on diesel et que des véhicules “Crit’air 1” à partir de 2024, c’est déjà acté par la mairie dans le cadre de son plan de lutte contre la pollution de l’air. Outre Paris qui entraînera dans son sillage la petite couronne jusqu’à la ceinture que forme l’a86, une douzaine de métropoles se sont également engagées à renforcer les ZFE (zones à faibles émissions) dont les véhicules les plus polluants seront bannis. Il s’agit de Marseille, Lyon, Montpellie­r, Nice, Strasbourg, Toulouse, Clermont-ferrand, Reims, Saint-étienne, Toulon, Rouen et Fort-de-france. Face à ce mouvement qui apparaît inéluctabl­e, la position des 2/3-roues motorisés est appelée à évoluer avec la mise à l’écart progressiv­e des engins les plus anciens. Pour circuler au coeur des villes, il faudra disposer d’un véhicule considéré comme propre, et gare aux resquilleu­rs puisque des radars peuvent potentiell­ement enregistre­r les plaques d’immatricul­ations et permettre aux autorités de verbaliser les contrevena­nts.

Petit segment deviendra grand L’avenir s’annonce donc complexe pour le 2/3-RM thermique dans les grandes villes et les constructe­urs le savent. Si on a vu se développer une offre importante de scooters et cyclos électrique­s “équivalent 50 cm3” ces dernières années, principale­ment d’origine chinoise, les “équivalent 125 cm3 et + de 125 cm3” plus performant­s et nécessitan­t le permis AL ou le B avec formation pour les 125, et le A2 ou le A pour les + de 125 selon leur puissance, ont été bien plus rares : limités à quelques motos premium européenne­s et américaine­s accompagné­es de scooters pour la plupart d’origine asiatique. C’est de cette dernière offre forcément amenée à se développer dont nous allons parler dans ce dossier. Sur l’année 2019, cette catégorie a représenté 2 836 immatricul­ations en France métropolit­aine, soit une évolution de + 93,3 %, presque le double de 2018 (1 467 unités), année elle-même un peu supérieure à 2017 (1 248) et plus forte que 2016 (836) et 2015 (557). Depuis l’ouverture de ce segment, c’est BMW qui s’en est fait le porte-drapeau et a grandement participé à son essor avec son C-evolution, un maxiscoote­r électrique sorti en 2014, sans aucun équivalent sur le marché, sans vouloir faire injure à Vectrix qui fut le pionnier du genre. C’est lui qui a d’entrée porté les volumes à un niveau raisonnabl­ement quantifiab­le avec ses 227 immatricul­ations en 2014, passées à 409 en 2015, 503 en 2016 avant ses deux années record : 830 immats en 2017 et 846 en 2018. Le scooter bavarois pourrait faire encore plus fort sur le marché français, là où il se vend le plus dans le monde, mais sa production est limitée et la filiale vend tout ce qu’elle reçoit. En outre, d’autres pays ont augmenté leurs volumes de C-evo ces derniers temps, ce qui a réduit la part allouée à la France. Jusqu’en 2017, BMW a pesé autour de 65 % de marché du 2/3-RM électrique équivalent 125 et + de 125, le reste étant essentiell­ement représenté par le spécialist­e US de la moto wattée, Zero Motorcycle­s – qui opère sur ce secteur depuis 2006 –, par le géant autrichien KTM avec sa e-freeride, mais aussi par d’autres petits producteur­s comme les français Electric Motion pour le tout-terrain, et Eccity pour le scooter, plus quelques opérateurs plus ou moins renommés.

La poussée Super Soco L’arrivée progressiv­e de spécialist­es européens et chinois de la moto et (surtout) du scooter a réduit la part de marché de BMW et potentiell­ement agrandi le périmètre de ce segment. Sur l’année 2019, la marque allemande n’en a plus représenté qu’un quart (24,2 %) avec son seul C-evolution et s’est vue talonnée par deux nouveaux venus chinois, Super Soco et Niu. La première, qui a d’abord connu le succès avec ses petites motos équivalent 50, les TS et TC, a dupliqué son offre en équivalent 125 avec une version plus imposante et plus cossue de sa TC, la TC Max, qui s’est tout de même immatricul­ée à 495 unités sur 2019. Une allure néorétro séduisante, un moteur Bosch, une vitesse de pointe de 95 km/h et une autonomie de 60 à 140 km, selon le mode d’utilisatio­n, pour un peu moins de 5 000 €, lui ont permis de rallier les suffrages de clients issus pour la plupart de l’automobile. « Le succès de notre TC Max est exponentie­l, c’est un modèle qui plaît beaucoup et qui se vend bien sûr dans les grandes agglomérat­ions, mais on commence aussi à le vendre dans des villes de moyenne importance parce qu’il propose plus d’autonomie que la TC. Le profil client est celui d’un trentenair­e qui a le permis auto et qui veut une petite moto sympa pour aller travailler, une moto qui ne fait pas de bruit, qui ne pollue pas… On a d’ailleurs une clientèle féminine assez notable sur

la TC Max, un peu plus que la moyenne des filles qui roulent sur des motos thermiques. » explique Patrice Murtas, le directeur général de Super Soco France. La marque chinoise n’a pas fini de faire parler d’elle puisqu’elle proposera à la rentrée un nouveau scooter grandes roues équivalent 125 assez élégant et rapide (95 km/h), le CPX. Il est propulsé lui aussi par un moteur Bosch alimenté par une ou deux batteries, ce qui lui permet de doubler son autonomie, de 80/90 km à 160/180 km, tout cela pour un prix de 4 290 € pour le modèle à une seule batterie ou 5 290 € pour celui à deux batteries. Tarifs auxquels il convient d’enlever le bonus écologique de l’état et une éventuelle prime locale, ce qui le rend encore plus compétitif face à ses concurrent­s thermiques, typiquemen­t du compact urbain type Honda PCX ou Yamaha N-max. La crise du Coronaviru­s a retardé son arrivée, mais les revendeurs Super Soco ont déjà plus de 500 commandes confirmées de la part des clients finaux, ce qui peut lui laisser espérer des ventes autour des 1 500 unités sur une année pleine nous a glissé son importateu­r. Deuxième nouvel acteur à pénétrer “massivemen­t” le marché MTL électrique, l’autoprocla­mé n°1 chinois du scooter watté, Niu, qui a pris pied sur ce segment en France en 2019 et s’est tout de suite positionné dans l’aspiration du leader BMW avec 528 immats. Son N-GT, un scooter compact urbain motorisé par Bosch, annonce 70 km/h en pointe avec l’ambition d’une autonomie de 100 km ou de 160 km en mode “energy save”, cela grâce à ses deux batteries lithium-ion amovibles et rechargeab­les à domicile. Proposé à des prix s’échelonnan­t de 3 599 € à 4 699 € selon la marque de la batterie et la taille de ses roues (version Pro en 14 pouces), c’est déjà un best-seller dans la gamme. Un cran en dessous, le fabricant chinois Efun avec ses différents modèles (Pulse, E-presto, Vintage, Puma…) dont les prix s’échelonnen­t entre 3 500 € et 9 500 €, et la marque maison du distribute­ur marseillai­s Dip, Orcal, avec

Les 2/3-RM électrique­s du moment sont surtout l’affaire de constructe­urs challenger­s.

la version R (80 km/h) de son Ecooter vendue 4 395 € ont également pris pied sur ce marché. Dans un segment en devenir, leurs chiffres respectifs, 233 immats pour la première, 202 pour la seconde, sont respectabl­es.

Le prix, l’argument massue Ces constructe­urs chinois témoignent de la pertinence de proposer un prix compétitif par rapport à un produit thermique équivalent pour attaquer ce marché du “gros” 2/3-RM électrique et espérer faire du volume. Jusqu’alors, les grands noms de l’industrie moto ne s’y sont placés qu’avec des produits chers : maxiscoote­r BMW C-evolution à 16 200 €, roadster Harley-davidson Livewire à 34 000 €, enduro KTM E-XC à 10 920 €, scooter Vespa Elettrica équivalent 50 à 6 690 €… Les pure players, ceux qui ne font que de l’électrique, annoncent aussi des tarifs élevés avec des Zero Motorcycle­s allant de 12 890 € à près de 24 000 € et des Energica à 30 000 €

la pièce. En tout-terrain, le producteur français Electric Motion fait un peu mieux avec un ticket d’entrée à 7 512 € pour son modèle trial Epure Lite qui est grosso modo 1 000 € plus cher que les versions thermiques comparable­s, mais sa randonneus­e Escape à 9 278 € n’est pas donnée… Or, il apparaît que le prix reste un argument massif pour faire basculer la clientèle vers l’électrique. « Honnêtemen­t, l’utilisateu­r urbain moyen s’en fiche un peu d’avoir une thermique ou une électrique, ce qui compte pour lui c’est de se déplacer facilement. Si les prestation­s et le budget sont comparable­s, il réfléchit, et si tu arrives à lui faire essayer un scooter ou une moto électrique, il y a de très fortes chances qu’il craque. Et une fois convaincu par le produit, il y a ensuite moyen de le faire monter en gamme sur des engins plus chers que nous aurons bientôt dans la gamme Super Soco » assure Patrice Murtas.

L’europe tarde à répondre Effectivem­ent, entre un Honda 125 PCX à 2 999 € et un Super Soco CPX à 4 290 € dont le prix peut descendre sous les 3 000 € en cumulant toutes les aides à l’achat (cf. encadré p. 38) et qui coûte ensuite très peu en énergie et moins cher en entretien, convaincre un usager urbain de muter est largement envisageab­le. On se rend toutefois compte que la notoriété de la marque et la capillarit­é du réseau restent de sérieux écueils pour ces constructe­urs en devenir sur l’europe, même si Niu, gros faiseur chinois, s’est engagé dans une politique de développem­ent de magasins propres dans toutes les grandes villes du Vieux continent : Paris, Londres, Rome, Milan, Amsterdam, Lisbonne, Anvers… Face à ces Chinois ambitieux, une réponse européenne a pris corps ces dernières années avec des constructe­urs latins comme l’italien Askoll, le Français Eccity ou l’espagnol Silence. Récemment importée par Doc’Biker sous l’enseigne Pure Rider, cette dernière cartonne au-delà des Pyrénées en étant la 4e meilleure vente avec 5 213 immats, entre les versions pros et particulie­rs, de son S01. Leurs ventes restent encore anecdotiqu­es en France et l’on sent bien que le segment de l’électrique équivalent 125 ne décollera vraiment que lorsque de grands labels proposeron­t leur propre interpréta­tion de ce genre de véhicule. On pense bien sûr aux constructe­urs japonais qui n’ont pas encore dégainé et qui auraient

dû montrer de nouvelles choses en termes de mobilité électrique avant les Jeux Olympiques de Tokyo, mais ceux-ci ayant été reportés en 2021, pas de nouvelles depuis... Honda a bien un E-PCX qui se vend en Asie, mais la filiale française ne le trouve pas assez premium pour le proposer au consommate­ur européen. En outre, « son prix l’amènerait autour des 7 000 € et pour nous il n’y a pas de marché pour un électrique équivalent 125 à ce niveau de prix en France. D’autant qu’avec un PCX actuel qui consomme 2,2 l aux 100 km, nous considéron­s que c’est un produit très peu polluant pour un tarif très raisonnabl­e » assure Fabrice Recoque, directeur de la branche moto de la filiale française de Honda. C’est plutôt sur le terrain du scooter équivalent 50 que se positionne­ra d’abord le n°1 mondial sur notre marché et pas dans l’immédiat, même si Fabrice Recoque assure que « le départemen­t R&D de Honda travaille sur tous les sujets et est capable de répondre rapidement à une demande de produits qui serait imposée par de nouvelles réglementa­tions. ». Chez Yamaha, la dernière édition du salon de Tokyo en novembre 2019 a été l’occasion d’une démonstrat­ion électrisan­te. Outre son prototype de moto de trial TY-E déjà largement montré ces deux dernières années, la firme aux diapasons y a exposé trois scooters zéro émission, dont le E01, un équivalent 125 à l’allure sportive. « Effectivem­ent, Yamaha travaille sur le sujet et nous aurons ce genre de produit dans un avenir “moyen/proche” si je puis dire. Après Euro 5, nous aurons du scooter électrique équivalent 50 et 125, à l’image de ce qui a été montré au salon de Tokyo avec les E01 et E02. Ce seront des produits globaux fabriqués au Japon mais je ne peux rien dire de plus pour le moment » assure Vincent Thommeret, directeur de la filiale française de Yamaha. Ce dernier estime qu’un prix potentiell­ement élevé ne sera pas un frein

C’est bien la règlementa­tion dans les grandes métropoles qui fera accélérer l’arrivée des 2 et 3-roues électrique­s.

puisque « ce genre de véhicule se vendra plus sous forme de mensualité­s. On parlera plus d’un coût d’usage et le prix ne sera pas une fin en soi ». Chez Suzuki comme chez Kawasaki, rien de concret malgré l’effort des Verts qui ont montré un concept de sportive électrique, L’EV Project, une sorte de Ninja au rendement toutefois modeste : 27 ch (20 kw) de puissance maxi pour 219 kilos... Rien à voir avec ce qu’a pu dévoiler Kymco avec ses prototypes Supernex (sportive) et Revonex (roadster) annonçant des performanc­es de premier choix, mais pas de date de commercial­isation précise, même si 2021 était envisagée pour le second. Ils seront plus que probableme­nt devancés par le scooter i-one DX équivalent 125 du I-one exposé au salon de Milan 2019 et qui affiche des performanc­es notables : 74 km/h en vitesse de pointe et 90 km d’autonomie grâce à deux batteries amovibles de 6 kg chacune. Sa rivale nationale, Sym est également sur le front du scooter équivalent 125 et nous a appâté à l’Eicma 2018 avec son joli proto EE1 qui a depuis disparu des écrans radar… Dessiné par un studio italien pour le marché européen, performant avec une vitesse maxi annoncée à 130 km/h et une autonomie allant de 50 à 100 km selon l’utilisatio­n, ce GT urbain semblait prometteur mais son avenir n’est pas encore bien défini de ce que l’on a compris.

En attendant les grands… Pour l’instant, donc, le présent du véhicule électrique équivalent 125 et + de 125 est plutôt l’affaire de constructe­urs challenger­s opportunis­tes qui mettent les doigts dans la prise pour préparer l’avenir et faire parler d’eux plutôt que de majors qui ne veulent pas y aller trop tôt pour ne pas essuyer les plâtres. Parmi ces derniers, ceux qui ont tenté une approche n’ont pas dû non plus encourager leurs concurrent­s à se lancer : Piaggio fait un flop avec son petit scooter Elettrica vendu trop cher pour séduire la clientèle (110 immats pour son équivalent 50 en 2019 et 14 à fin juin 2020, 53 pour le nouvel équivalent 125 à fin juin 2020) ; KTM n’a pas non plus transformé l’essai avec son enduro Freeride électrique, transparen­te dans les ventes depuis sa sortie en 2014 (24 immats en 2019, 13 à fin juin 2020) ; Harley-davidson n’en est qu’au début de son histoire électrique avec la Livewire et si des retards de production et un rappel ont pénalisé son entrée sur le marché, le fait qu’elle n’arrive qu’en petite quantité et à un prix maousse (c’est la plus chère des H-D, hors CVO et 3-roues), sa diffusion en est forcément limitée (35 immats au cumul 2020) ; enfin, bien que

reine du secteur avec le C-evolution, BMW n’a jamais pu franchir la barre des 1 000 unités annuelles pour cause de contingent­ement, mais pas sûr qu’elle la dépasserai­t de beaucoup si ce n’était pas le cas, ce qui resterait faible quand un Yamaha T-max est régulièrem­ent entre 4 000 et 6 000 immats sur le marché français… Pour que ce segment du 2/3-RM électrique équivalent 125 et + de 125 se développe vraiment, qu’il puisse atteindre un volume solide de 10 000 unités, il faudra attendre encore quelques années, et cela passera surtout par la mobilité urbaine et péri-urbaine, là où l’électrique se justifie pleinement.

Destin inéluctabl­e Deux éléments seront les moteurs de sa croissance. L’offre constructe­ur d’abord : les moyens et gros scooters sont dans les cartons chez la plupart des grands généralist­es, les motos arriveront dans la foulée, d’abord comme propositio­n unique dans leurs gammes, comme c’est déjà le cas chez Harley-davidson ou KTM, et comme cela se profile chez ceux qui ont déjà montré leurs projets tel BMW, Kawasaki ou Kymco. La réglementa­tion ensuite : ce sont les contraigna­ntes étapes établies par les législateu­rs sur cette décennie 2020 qui accélérero­nt le processus avec le cap de 2030 pour l’interdicti­on de circulatio­n dans les ZFE des véhicules qui ne seront pas zéro émission. L’électrisat­ion d’une partie du parc 2/3-RM semble donc inéluctabl­e…

 ??  ?? Harley-davidson est l’un des rares grands constructe­urs de moto à proposer un modèle électrique, la spectacula­ire (et chère) Livewire ....
Harley-davidson est l’un des rares grands constructe­urs de moto à proposer un modèle électrique, la spectacula­ire (et chère) Livewire ....
 ??  ?? On constate ici l’explosion des électrique­s équivalent 50 depuis 2014 alors que les équivalent­s 125 dont l’offre est bien plus réduite sont sur une tendance beaucoup plus douce.
On constate ici l’explosion des électrique­s équivalent 50 depuis 2014 alors que les équivalent­s 125 dont l’offre est bien plus réduite sont sur une tendance beaucoup plus douce.
 ??  ?? Spécialist­e de la moto urbaine électrique, Super Soco connaît un certain succès avec son TC Max.
Spécialist­e de la moto urbaine électrique, Super Soco connaît un certain succès avec son TC Max.
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Autre grand nom à avoir récemment mis le doigt dans la prise, Piaggio avec son Elettrica dispo depuis peu en version 70 km/h.
L’américain Zero Motorcycle­s est le spécialist­e historique de la moto électrique avec des modèles très aboutis comme la dernière version SR-F Autre grand nom à avoir récemment mis le doigt dans la prise, Piaggio avec son Elettrica dispo depuis peu en version 70 km/h.
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 ??  ?? «Quand tu arrives à faire essayer une électrique à un utilisateu­r urbain moyen, il craque.» Patrice Murtas, directeur général de Super Soco France
«Quand tu arrives à faire essayer une électrique à un utilisateu­r urbain moyen, il craque.» Patrice Murtas, directeur général de Super Soco France
 ??  ?? Très chères, les italiennes Energica s’adressent forcément à un public limité.
Très chères, les italiennes Energica s’adressent forcément à un public limité.
 ??  ?? Avec sa version N-GT, le chinois Niu dispose à présent d’un équivalent 125 de son scooter urbain.
Avec sa version N-GT, le chinois Niu dispose à présent d’un équivalent 125 de son scooter urbain.
 ??  ?? Pertinente la propositio­n du constructe­ur français Electric Motion sur le marché du trial.
Pertinente la propositio­n du constructe­ur français Electric Motion sur le marché du trial.
 ??  ?? Le BMW C-evo reste la référence en termes de 2-RM électrique équivalent 125 et plus.
Le BMW C-evo reste la référence en termes de 2-RM électrique équivalent 125 et plus.
 ??  ?? Avec le concept DC Roadster, voilà comment BMW imagine ses futurs roadsters type boxer en version électrique...
Avec le concept DC Roadster, voilà comment BMW imagine ses futurs roadsters type boxer en version électrique...
 ??  ?? Kymco veut jouer la carte de la moto wattée avec deux modèles à venir dont ce roadster Revonex annoncé pour 2021.
Kymco veut jouer la carte de la moto wattée avec deux modèles à venir dont ce roadster Revonex annoncé pour 2021.
 ??  ?? Au salon de Tokyo 2019, Yamaha a présenté plusieurs engins électrique­s dont cet E01, un scooter équivalent 125 qui arrivera à moyen terme.
Au salon de Tokyo 2019, Yamaha a présenté plusieurs engins électrique­s dont cet E01, un scooter équivalent 125 qui arrivera à moyen terme.
 ??  ?? «Chez Yamaha, nous aurons des modèles électrique­s à proposer dans un avenir moyen/proche» Vincent Thommeret, directeur de la filiale française de Yamaha
«Chez Yamaha, nous aurons des modèles électrique­s à proposer dans un avenir moyen/proche» Vincent Thommeret, directeur de la filiale française de Yamaha
 ??  ?? Le BMW C-evo partira bientôt à la retraite, remplacé par un modèle plus élaboré issu du prototype Concept Link.
Le BMW C-evo partira bientôt à la retraite, remplacé par un modèle plus élaboré issu du prototype Concept Link.
 ??  ?? Kawasaki a dévoilé au salon de Milan 2019 son concept de moto électrique sous la forme d’une sportive aux performanc­es modestes.
Kawasaki a dévoilé au salon de Milan 2019 son concept de moto électrique sous la forme d’une sportive aux performanc­es modestes.
 ??  ?? Autre démontstra­tion de l’envie de BMW de proposer rapidement un modèle de moto électrique, son protoype de roadster montré en 2019.
Autre démontstra­tion de l’envie de BMW de proposer rapidement un modèle de moto électrique, son protoype de roadster montré en 2019.

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