L'Officiel du Cycle

« Le pilote reste un excellent support pour faire rêver Les clients »

Ex-pilote de haut niveau et patron de Team Delétang, concession Honda, Kawasaki et Yamaha à Blois et Tours

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Comment un partenaria­t concession-pilote fonctionne selon vous ?

Aujourd’hui, il faut faire rêver nos clients, leur raconter de belles histoires autour de la moto et les pilotes sont un excellent support pour ça.

Comment choisir le bon pilote ?

Un bon pilote, c’est celui qui est fiable et véhicule une bonne image. On soutient d’abord une personne avec des valeurs. On va l’aider et il faut qu’il y ait une reconnaiss­ance. Le pilote doit apporter des solutions aux problèmes de nos concession­s, c’est‑à‑dire dire apporter de la notoriété et une image dynamique. Le pilote doit comprendre qu’une concession fonctionne avec des clients, et qu’il est là pour eux. Le bon pilote est celui qui, sur des opérations communes, saura prendre soin de nos clients.

Que faut-il attendre du pilote en retour ?

On essaye de partager une aventure avec lui tout au long de l’année. On fait un suivi régulier et de la communicat­ion. Le pilote doit faire rêver nos clients, partager avec eux ses expérience­s de courses. Il doit nous apporter un “contenu” de qualité régulièrem­ent et relayer les activités de la concession. Réciproque­ment, de notre côté, nous relayons aussi ses actions et ses résultats. Cela permet de démontrer le dynamisme de la concession et de faire du buzz autour de son actualité.

Comment se servir du pilote ?

Plus qu’exploiter ses résultats, l’important est dans les histoires que l’on peut construire, raconter et mettre en place. On se sert aussi des pilotes pour certaines activités de la concession comme des journées de roulages sur circuit, l’encadremen­t de balades, des journées d’essais lors des portes ouvertes, et sur nos événements locaux.

Quels sont les pièges à éviter ?

Les pilotes qui sont là en début d’année mais qu’on ne revoit pas avant la fin de la saison. Les pilotes qui promettent monts et merveilles. Les opérations “one shot”, c’est à dire les célébrités qu’il faut inviter pour aller rouler une fois sur circuit mais qui sont très difficiles à exploiter parce qu’elles sont déjà trop sollicitée­s, tout le temps, par tout le monde. 

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