LOUIS VUITTON, DES GARDE-TEMPS À PART
Dimanche 14 mai, 11 heures, à Paris. La démonstration de puissance orchestrée par Louis Vuitton donne le tournis. Les réseaux sociaux crépitent : la désormais célèbre tenue bleu lavande de la nouvelle Première dame de France, dessinée spécialement pour l’occasion par Nicolas Ghesquière, éclipse quasiment la passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron. Au même moment, à l’autre bout de la planète, à Kyoto plus PRÉCISÉMENT, AU MUSÉE MIHO, LE Défilé CROISIÈRE du prestigieux malletier impressionne par son RAFFINEMENT FASTUEUX. Ce prestige et cette autorité d’une marque née sous le Second Empire, ce rayonnement d’une GRIFFE QUI RESTE, AU fil DES DÉCENNIES, LE FER DE lance du luxe mondial, ne sont évidemment pas le fruit du hasard ni de la chance. Car ces deux noms, Louis Vuitton, promettent une expérience unique. Pas un simple acte D’ACHAT NON, MAIS UNE IDENTIFICATION QUASI mythique entre des produits de légende et un art de vivre basé sur l’artisanat, l’innovation et l’histoire. Cette équation éclaire d’ailleurs le paradigme mis en place pour l’horlogerie Vuitton : une horlogerie différente mais qui, en moins de deux décennies, a réussi le pari de séduire à la fois les spécialistes et les ESTHÈTES AVEC DES GARDE-TEMPS BÉNÉFICIANT d’une identité véritable. Hamdi Chatti, viceprésident de la division horlogerie et joaillerie de l’entreprise, explique ce cheminement :
“Tout ce que nous entreprenons est dominé par l’esprit de sérieux, dit-il, c’est la raison pour laquelle nous avons fondé la Fabrique du temps, à Meyrin en Suisse. Ce vaste site de 3 500 m2, conçu comme une fabrique à idées, réunit sous un même toit tous les talents et les savoir-faire – développement de mouvements ambitieux, cadraniers de Leman Cadrans, production de boîtiers, dessinateurs – nécessaires au développement de montres ALLANT BIEN AU-DELÀ DES FIGURES IMPOSÉES.”
Des efforts longs et coûteux – treize années d’investissements – mais indispensables pour obtenir le Graal de tous horlogers : le célèbre POINÇON DE GENÈVE, LA PLUS HAUTE CERTIFICATION EN MATIÈRE DE PROVENANCE ET DE FIABILITÉ. UN gage d’excellence dont la gravure est visible sur le pont central du mouvement. L’esthétique des montres Louis Vuitton se distingue effectivement par leur forme et leur complication. Dès 2002, le premier modèle baptisé “Tambour” avait marqué LES ESPRITS. UNE MONTRE MASCULINE DE HAUTE facture, conçue comme un manifeste : le mot faisait référence à la fois au fameux cylindre des pendules mais aussi aux formes des tambours de Kodo. Le rayonnement de ce modèle inaugural et désormais iconique se développe cette année, quinze ans après sa naissance, au travers d’une nouvelle version : “Tambour Moon”. L’essence originelle de la montre “Tambour” se déploie avec ce boîtier tout en rondeur ; cependant le galbe inédit, rentrant, imprime avec subtilité un NOUVEAU PROFIL à LA MONTRE, EN FORME DE croissant de lune tandis que la tranche, désormais concave, révèle un savant jeu de LUMIÈRES ET DE RÉFLEXIONS. LA COLLECTION FAIT une place de choix à la fonction GMT mais aussi au chronographe, deux complications indispensables, si cohérentes avec l’univers du voyage. Montre star de la collection, la “Tambour Moon Tourbillon Volant Poinçon de Genève” s’impose, avec sa mécanique théâtrale et son savant jeu de transparence, comme une oeuvre d’art horlogère : le calibre LV 97 à remontage manuel réinterprète le tourbillon, la complication par excellence, tout en offrant un grand confort d’utilisation avec une réserve de marche de 80 heures rarement atteinte pour ce type de calibre. En résumé, le nec plus ultra en matière d’esthétique et de mécanique, un exemple parfait de ce que les amateurs d’horlogerie d’exception appellent désormais la “bienfacture”.