LORO PIANA EN CINÉMASCOPE
À l’heure de la prise d’éco-conscience générale, les maisons de luxe les mieux placées dans la course au label vertueux, souvent parmi les premières engagées, délivrent un vrai discours, sur de beaux supports, avec de belles personnes. Telle Loro Piana. Parce que si ce monde est plus que jamais une question d’image, autant le faire bien.
Présenté en avant-première le mois dernier à Shanghai, dans le cadre du Loro Piana Cashmere of the Year Award, le docu-film Cashmere, The Origin of a Secret*, du réalisateur français Luc Jacquet (oscarisé en 2006 pour La Marche de l’empereur), a fait forte impression. Commandé par la maison Loro Piana, ce film institutionnel d’une durée de vingt minutes, tourné dans trois régions reculées du globe, a demandé trois ans de travail. “J’ai toujours été sensible à une certaine idée de l’excellence et du travail bien fait, comme peut l’être un artisan, explique le réalisateur. Je suis honoré que Loro Piana ait pensé à moi pour parcourir la Nouvelle-zélande et la cordillère des Andes, que je connais bien, mais aussi la Mongolie, que je rêvais de découvrir.” Cette mission en terres inconnues a été l’occasion de saluer quatre-vingt-dix années d’un travail acharné mené par Loro Piana pour la production d’un cachemire d’excellence, récolté sur les chèvres sauvages Capra hircus, mais aussi et surtout d’honorer la “Loro Piana Method”, qui, depuis 2009, défend un modèle économique engagé et responsable. Cycles de la nature, écosystèmes, conditions de travail et de revenus des employés, soutien aux communautés locales par la formation et l’enseignement… tout se fait dans le respect de l’environnement local. “Avant de passer à la réalisation, rappelle Luc Jacquet, je travaillais dans le domaine de l’écologie en tant que spécialiste de la relation entre êtres vivants et environnements extrêmes. Avec ce documentaire, nous sommes au coeur du sujet. Bien au-delà du simple fabricant, Loro Piana s’implique dans la sauvegarde des espèces, des territoires et du savoir-faire. Et puis je n’ai jamais aimé l’idée que les belles choses puissent disparaître un jour.” * Visible sur www.loropiana.com