Ivre, il s’endort sur l’autoroute

Saint-Aubin- de-Terregatte. Il revenait d’un événement musical à Caen et rentrait chez lui. Mais en chemin, Thomas, la trentaine, se retrouve seul sur l’aire du Mont-Saint-Michel à « attendre qu’on vienne le rechercher » . Il finit par s’endormir sur le trottoir, juste devant la porte d’une boutique. Ce sont les gendarmes qui le réveillent, au petit matin de ce 25 octobre 2015.

« Il a les pupilles dilatées, il est pale, en sueur, titube et sent l’alcool » . Devant les enquêteurs, il reconnaîtra avoir consommé des stupéfiants. Les analyses l’attesteront, largement. Au tribunal, à Avranches, mardi 17 mai 2016, il admet, de nouveau, « avoir consommé de l’ecstasy, et de la cocaïne » . Une attitude « coopérative » qu’il s’empresse de souligner. Il faut dire que les gendarmes avaient trouvé dans ses affaires, « une petite balance » . « Ca sert à quoi ? » lui demande la juge. Apparemment à peser ce qu’il achète. « Je consommais quand j’étais jeune » . Aujourd’hui, « c’est pas dans mes habitudes. Je pourrais pas me le permettre » avec son salaire d’électricien à 1 400 € par mois. Au final, « sans base légale, la prise de sang doit être écartée » . C’est le procureur qui le dit. Pour autant « l’ivresse manifeste (sur la voie publique) demeure » . Il a déjà été condamné, par le passé, pour conduite alcoolisée, assortie d’une suspension de permis. Il écope d’un mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de 2 ans. Auxquels s’ajoute une obligation de soins. Ce qui tombe plutôt bien puisque selon sa défense, « il a décidé de se faire suivre en addictologie » . Il doit aussi s’acquitter d’une amende de 50 €.