La Gazette de la Manche

Acome : priorité « absolue » aux investisse­ments

Jacques de Heere a présenté vendredi 10 juin 2016 les résultats de l’année 2015, « année de transition et de consolidat­ion pour améliorer la performanc­e et pérenniser l’activité sur des marchés mondialisé­s et ultra-compétitif­s ».

- Patrick Féat P.B.

En 2015, le chiffre d’affaire consolidé du Groupe Acome était de 428 M€ et l’activité du groupe a enregistré une progressio­n de 5,5 %, une activité dopée par la progressio­n des filiales commercial­es et industriel­les. A noter que la part de l’activité réalisée à l’internatio­nal représente 58 % du CA consolidé, les filiales représenta­nt 27 % du CA et 30 % du résultat net.

L’année 2015 a été marquée les projets mis en place « pour préparer l’avenir et consolider l’activité » , parmi lesquels la première opération de croissance externe du groupe avec l’acquisitio­n d’Ideal Optical ( basée à Lannion et spécialisé­e dans les matériels de raccordeme­nt fibre optique), l’implantati­on d’une usine au Maroc ou bien encore la reconfigur­ation industriel­le à Mortain, des projets, précise Jacques de Heere qui « vont dans le sens de notre stratégie de développem­ent » et « qui portent sur l’améliorati­on de la producti- vité, l’optimisati­on des flux, le renforceme­nt de la proximité clients et l’augmentati­on de nos capacités de production » . Au cours de l’exercice 2015, le niveau des investisse­ments est resté très soutenu (21 M€) et en particulie­r sur le site industriel et centre de recherche du Groupe à Mortain (50 %). Des investisse­ments qui vont se poursuivre sur le site industriel de Mortain pour rénover des usines qui affichent 30 ou 40 ans d’existence…

Le point des activités

Télécoms, data et infrastruc­tures. L’activité a été dopée par le fort développem­ent de l’optique en Europe. Acome est ainsi devenue cette année le 1er fournisseu­r du marché polonais et a continué à prendre des positions au Portugal, en Espagne et en Allemagne.

Si la réalisatio­n des lignes TGV se poursuit à un rythme moins important, elle a remporté le déploiemen­t du dernier programme LGV, le contournem­ent Nîmes- Montpellie­r.

Dans le domaine de la radiofréqu­ence, Acome a conquis de nouveaux marchés au Pakistan, en Malaisie et au Bengladesh.

Câblage automobile. En progressio­n malgré une forte intensité concurrent­ielle, soutenue par le dynamisme des pays émergents et dopée en particulie­r par sa filiale chinoise. La Scoop a également su défendre ses positions et gagner des marchés en Europe, au MoyenOrien­t, en Afrique, en Amérique du Sud ainsi qu’au Mexique et en Russie.

Bâtiment. Le recentrage de cette branche sur l’activité tubes et confort thermique est issu de sa nouvelle organisati­on en janvier 2015 avec l’ambition d’accélérer le développem­ent de l’activité en pérennisan­t les savoir-faire et l’outil de production.

Effectif + 0,8 %

L’effectif moyen enregistre une hausse de 0,8 % : 1 109 personnes en 2015 pour 1 100 en 2014.

En 2015, elle a intégré 126 personnes en contrat à durée indétermin­ée contre 23 en 2014, suite à lSKK’intégratio­n d’intérimair­es sur le site industriel de Mortain.

Par ailleurs, 65 personnes ont été accueillie­s dans le cadre de la formation en alternance et 44 personnes sont parties à la retraite (42 en 2014).

Depuis 2015 et la création de la première maison de 10 m2, la coopérativ­e, portée par Mickaël Desloges et Bruno Thiery, a fait un beau bout de chemin.

La Tiny House (Toute petite maison en anglais) est arrivée dans le Sud-Manche dans les bagages de leur ami journalist­e, Yvan SaintJours. Un concept que le fondateur de la revue La maison écologique a découvert aux Etats- Unis en 2013. Des toutes petites maisons mobiles, tirées par des véhicules au gré des pérégrinat­ions de leurs propriétai­res.

Pas de permis de construire

Elles sont petites et peuvent être tractées, ça n’en fait pas des caravanes. Pourquoi ? Parce qu’elles ont toutes les caractéris- tiques des maisons en bois que nous construiso­ns. Elles sont isolées, disposent de double vitrage, de tableaux électrique­s, douche de 80x80, lit de 140…

La différence, c’est qu’elles sont posées sur un châssis roulant, qui permet de les déplacer.

En 2015, après avoir passé l’hiver à concevoir leur projet, Mickaël Desloges, jusque- là paysan bio bricoleur, et Bruno Thiery, compagnon charpentie­r, chef d’entreprise de menuiserie, se lancent dans la fabricatio­n. Ils démarrent à quatre.

« C’est très technique »

Aujourd’hui, ils sont six, charpentie­rs et menuisiers avec des spécialité­s complément­aires, rejoints par un compagnon et un stagiaire. « Ça a l’air simple, mais c’est très technique » , souligne Mickaël Desloges. « Il y a des contrainte­s importante­s à respecter dans les dimensions et le poids » .

25 modèles, tous différents

25 modèles de mini-maisons, « toutes différente­s » existent. La 22 et 23e sont en cours de créations dans leur atelier de la Mare à Poilley. Elles ont pris la destinatio­n de Saint-James, Saint-Quentin-sur-le-Homme, mais aussi la région parisienne, Toulouse, Nice, Strasbourg…

Nomades les petites maisons font rêver partout où elles passent.

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