Acome : priorité « absolue » aux investissements
Jacques de Heere a présenté vendredi 10 juin 2016 les résultats de l’année 2015, « année de transition et de consolidation pour améliorer la performance et pérenniser l’activité sur des marchés mondialisés et ultra-compétitifs ».
En 2015, le chiffre d’affaire consolidé du Groupe Acome était de 428 M€ et l’activité du groupe a enregistré une progression de 5,5 %, une activité dopée par la progression des filiales commerciales et industrielles. A noter que la part de l’activité réalisée à l’international représente 58 % du CA consolidé, les filiales représentant 27 % du CA et 30 % du résultat net.
L’année 2015 a été marquée les projets mis en place « pour préparer l’avenir et consolider l’activité » , parmi lesquels la première opération de croissance externe du groupe avec l’acquisition d’Ideal Optical ( basée à Lannion et spécialisée dans les matériels de raccordement fibre optique), l’implantation d’une usine au Maroc ou bien encore la reconfiguration industrielle à Mortain, des projets, précise Jacques de Heere qui « vont dans le sens de notre stratégie de développement » et « qui portent sur l’amélioration de la producti- vité, l’optimisation des flux, le renforcement de la proximité clients et l’augmentation de nos capacités de production » . Au cours de l’exercice 2015, le niveau des investissements est resté très soutenu (21 M€) et en particulier sur le site industriel et centre de recherche du Groupe à Mortain (50 %). Des investissements qui vont se poursuivre sur le site industriel de Mortain pour rénover des usines qui affichent 30 ou 40 ans d’existence…
Le point des activités
Télécoms, data et infrastructures. L’activité a été dopée par le fort développement de l’optique en Europe. Acome est ainsi devenue cette année le 1er fournisseur du marché polonais et a continué à prendre des positions au Portugal, en Espagne et en Allemagne.
Si la réalisation des lignes TGV se poursuit à un rythme moins important, elle a remporté le déploiement du dernier programme LGV, le contournement Nîmes- Montpellier.
Dans le domaine de la radiofréquence, Acome a conquis de nouveaux marchés au Pakistan, en Malaisie et au Bengladesh.
Câblage automobile. En progression malgré une forte intensité concurrentielle, soutenue par le dynamisme des pays émergents et dopée en particulier par sa filiale chinoise. La Scoop a également su défendre ses positions et gagner des marchés en Europe, au MoyenOrient, en Afrique, en Amérique du Sud ainsi qu’au Mexique et en Russie.
Bâtiment. Le recentrage de cette branche sur l’activité tubes et confort thermique est issu de sa nouvelle organisation en janvier 2015 avec l’ambition d’accélérer le développement de l’activité en pérennisant les savoir-faire et l’outil de production.
Effectif + 0,8 %
L’effectif moyen enregistre une hausse de 0,8 % : 1 109 personnes en 2015 pour 1 100 en 2014.
En 2015, elle a intégré 126 personnes en contrat à durée indéterminée contre 23 en 2014, suite à lSKK’intégration d’intérimaires sur le site industriel de Mortain.
Par ailleurs, 65 personnes ont été accueillies dans le cadre de la formation en alternance et 44 personnes sont parties à la retraite (42 en 2014).
Depuis 2015 et la création de la première maison de 10 m2, la coopérative, portée par Mickaël Desloges et Bruno Thiery, a fait un beau bout de chemin.
La Tiny House (Toute petite maison en anglais) est arrivée dans le Sud-Manche dans les bagages de leur ami journaliste, Yvan SaintJours. Un concept que le fondateur de la revue La maison écologique a découvert aux Etats- Unis en 2013. Des toutes petites maisons mobiles, tirées par des véhicules au gré des pérégrinations de leurs propriétaires.
Pas de permis de construire
Elles sont petites et peuvent être tractées, ça n’en fait pas des caravanes. Pourquoi ? Parce qu’elles ont toutes les caractéris- tiques des maisons en bois que nous construisons. Elles sont isolées, disposent de double vitrage, de tableaux électriques, douche de 80x80, lit de 140…
La différence, c’est qu’elles sont posées sur un châssis roulant, qui permet de les déplacer.
En 2015, après avoir passé l’hiver à concevoir leur projet, Mickaël Desloges, jusque- là paysan bio bricoleur, et Bruno Thiery, compagnon charpentier, chef d’entreprise de menuiserie, se lancent dans la fabrication. Ils démarrent à quatre.
« C’est très technique »
Aujourd’hui, ils sont six, charpentiers et menuisiers avec des spécialités complémentaires, rejoints par un compagnon et un stagiaire. « Ça a l’air simple, mais c’est très technique » , souligne Mickaël Desloges. « Il y a des contraintes importantes à respecter dans les dimensions et le poids » .
25 modèles, tous différents
25 modèles de mini-maisons, « toutes différentes » existent. La 22 et 23e sont en cours de créations dans leur atelier de la Mare à Poilley. Elles ont pris la destination de Saint-James, Saint-Quentin-sur-le-Homme, mais aussi la région parisienne, Toulouse, Nice, Strasbourg…
Nomades les petites maisons font rêver partout où elles passent.