Parking payant : rétropédalage !
Samedi 11 juin, près de 700 personnes ont manifesté leur refus de voir plus de parkings payants en ville. Lundi, le maire est revenu sur sa décision.
En début de semaine, 300 personnes avaient déjà manifesté, sous les fenêtres de la mairie, contre le plan de stationnement. Samedi 11 juin, au cours Jonville, ils étaient plus du double à « ne pas vouloir payer pour venir travailler » . Des commerçants, employés, résidents, usagers du port et élus des oppositions. Certains brandissant des pancartes affichant on ne peut plus clairement leur mécontentement. «À vendre commerce » , « Nous ne sommes pas des vaches à lait » , ou encore, chez les plus remontés, « Baudry, démission » . Des slogans repris par les manifestants qui ont formé un cortège empruntant le bas de la rue Couraye, puis la rue Roger Maris et le boulevard Dior, avant de revenir vers le marché.
Lors de leur réunion au Hérel, jeudi 9 juin, certains commer- çants avaient appelé à baisser le rideau lors de la venue du Tour de France à Granville, s’ils n’obtenaient pas des aménagements au nouveau plan de stationnement. Pour l’heure, ledit plan prévoit 577 places payantes supplémentaires, en hypercentre ville et un abonnement à 200 € par an.
Coup de théâtre lundi
Lundi soir, lors d’une réunion au CRNG, la municipalité, des élus des oppositions, des représentants de commerçants, de pêcheurs, des chambres consulaires, des usagers et des associations se retrouvaient à nouveau. « C’était une réunion de travail avec l’ensemble des ac- teurs qui utilisent le domaine public » , indique Dominique Baudry, la maire. Une réunion à laquelle n’ont pu assister que les personnes invitées. A l’issue de laquelle, le maire indiquait « Une commission d’étude va être créée qui réunira ces acteurs : commerçants, salariés, pêcheurs, usagers, résidents et les associations concernées pour retravailler ce dossier à la rentrée. Dans un esprit constructif, ça devrait bien se passer… » Pour l’heure, le Tour de France ne devrait pas pâtir de cette « brouille » . « Les besoins sont multiples et pas forcément convergents » , confiait Dominique Baudry. « C’est là toute la difficulté de ce dossier. On tentera de trouver des solutions qui satisfassent tout le monde pour éviter les voitures ventouses, permettre la rotation des véhicules avec la problématique supplémentaire des bateaux sur remorque » .
A suivre donc, en septembre.