Témoignage de Raymond Poulidor

« Que dire sur Daniel Mangeas ? Que c’est avant tout un ami et un défenseur inconditionnel du cyclisme. Ce qui l’anime avant tout, cette passion à commenter une épreuve cycliste, cette admiration et ce respect pour le cyclisme. Vous lui rendrez hommage le 8 juin et je suis là par la pensée. Que de souvenirs avec Daniel. Mais ce que je retiens avant tout ce sont les premières courses du début de saison où nous passions pratiquement un mois en intimité : petit déjeuner, dîner, souper avec les amis. Chacun y va de sa blague et Daniel a le talent pour çà. Ce qui est étonnant chez lui, c’est cette mémoire fabuleuse. Il est capable de commenter une étape du Tour de France pendant des heures sans se répéter. Autre souvenir marquant, je fais le Tour de France comme relation publique avec le Crédit Lyonnais et dans l’agence de certaines villes de cette banque Daniel est là pour animer la soirée. Je vous assure qu’il est encore capable de tenir le micro pendant longtemps et de donner les résultats, le classement et autres sans papier tant sa mémoire est fabuleuse. Mais la carrière de Daniel continue et je le croise assez régulièrement lors des épreuves cyclistes. Daniel, le cyclisme a besoin de toi, je t’embrasse ». Poulidor

« Cette lettre manuscrite est un beau cadeau. Raymond Poulidor m’a suivi. Lors de mon premier Tour de France en 1974, le speaker officiel tombe en panne de voiture et je l’ai remplacé. J’ai commenté l’arrivée, c’était à Saint-Lary-Soulant et c’est Poulidor qui gagne. Je me suis toujours dis que si je n’en avais pas fait d’autres, j’aurai fait celle là, commenter l’arrivée de Poulidor ».