Quel est son devenir ?
Alors que la communauté de communes a hérité de la promotion du nautisme, via son Office de tourisme intercommunal, quid de l’avenir de l’association Station Nautique Baie de Granville-Chausey ?
Il en a été question lundi 6 juin, lors de l’assemblée générale. Une année qui s’annonce déjà « particulière avec le transfert du personnel et des missions à Granville Terre et Mer » .
Tandis que le président s’interroge sur « la pertinence de l’association » , et entrevoit la nécessité d’une « réflexion sur son rôle » , ils sont plusieurs élus à la défendre, si besoin était. Selon Didier Leguelinel, « elle est indispensable. » Ne serait-ce que par son aspect économique, mais pas que. La station ne vend pas que des prestations de service. C’est aussi la cheville ouvrière de grandes manifestations (Fête du nautisme, Voiles de Travail). Florence Grandet souligne les avantages d’une structure associative avec des bé- névoles. « Il n’y en a pas dans les OTI » . Selon Gérard Dieudonné, il est également « indispensable de maintenir l’association » . Pour autant, il s’interroge : « Comment vont se structurer les relations avec l’OTI ? » L’idée, selon JeanMarie Sévin serait de « conserver la structure et de s’appuyer sur l’association. En faire un atout. On a encore quelques mois devant nous » . Le temps d’y réfléchir.
Equilibre financier fragile
Ce qui n’attend pas, c’est le renouvellement du label de la Station. La directrice, Claire David, y a veillé. Le dossier est parti à France Station Nautique. Il sera étudié en juin. Verdict le 3 décembre prochain, lors de l’assemblée générale de la FSN. D’ici là, c’est une manifestation de plus à laquelle va participer la station granvillaise : « Nous serons présents avec l’OTI au Map Pro » à Paris, les 20 et 21 septembre prochain. Un salon de professionnels du voyage de groupes en France et à l’étranger. Il cumule une trentaine d’années d’expérience et met, « Cette année, à l’honneur la destination Manche » .
De quoi booster le chiffre d’affaires qui a enregistré une hausse en 2015 (171 865 €). Pour autant, malgré une augmentation de 3 000 € de subvention de GTM, « Le résultat est négatif, suite à la diminution des marges et l’augmentation des frais de personnel » . Une situation jugée « fragile » .