Au pied du Mont, l’ambiance n’a pas vraiment décollé
La première étape du Tour de France est partie du Rocher, samedi. Entre la caserne et le monument, une foule clairsemée a accueilli les coureurs pour la photo officielle.
Il était conseillé, pour ce samedi 2 juillet 2016, date du Grand Départ du 103e Tour de France, depuis le Mont Saint-Michel, d’arriver sur les lieux avant 8 h. Le but : éviter les fortes affluences. Pourtant, en ce début de journée, sur la passerelle qui mène à la Merveille, la foule n’est pas au rendez-vous.
Comme une journée normale
Cette matinée ressemble étrangement à un jour normal au pied du monument. Les parkings ne sont pas pris d’assaut. Les navettes, comme à l’accoutumée, font leur va-et-vient. Il est même difficile de faire la différence entre simples touristes et amateurs de vélo.
La famille Bjaelde, arrivée tout droit du Danemark, peu avant 10 h, n’a eu aucun mal à trouver une place pour voir le peloton. Tranquillement, elle a pu installer ses chaises, ses couvertures ou encore ses sacs de provisions…
Dans la caserne, les terrasses n’affichent pas complet. Les rues ne sont pas bondées. Ici et là, on patiente tranquillement entre éclaircies et coups de vent.
Nibali encouragé
L’heure du rassemblement approche. Un attroupement se fait à 300 m de l’entrée du Mont, là où les coureurs doivent s’arrêter pour la photo officielle. Sur le chemin, les fans sont clairsemés. Quand les cyclistes arrivent, au point de ralliement, les stars en tête, seuls quelques encouragements fusent, notamment pour Vincenzo Nibali (Astana).
L’harmonie du Cap Lihou de Granville entonne une Marseillaise peu reprise. 12 h 38 pétantes : il est déjà temps de lever les yeux pour voir passer la Patrouille de France au-dessus des coureurs et du Mont Saint-Michel. Un spectacle de quelques secondes, qui termine cette calme matinée sous les applaudissements.