La Gazette de la Manche

Avranches animée dès 8 h

Si les coureurs n’étaient pas attendus avant 13 h 30, la place Carnot a vu arriver les premiers spectateur­s dès 8 h. Histoire d’être bien placé.

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Mais cinq heures d’attente, c’est long, et la plupart de ces spectateur­s matinaux étaient donc équipés de sièges pliants, sans oublier bien sûr l’incontourn­able glacière pour étancher la soif et la faim. A cette heure matinale, il est encore facile de trouver « la » place idéale pour passer un bon moment. Confortabl­ement installé, il ne restait plus alors qu’à attendre…

Une côte de 4e catégorie

Petit à petit, la place se remplit alors que d’autres prennent la direction de la rue du Gué de l’Epine. Car quand ça monte (la côte en question est classée en 4e catégorie et compte donc pour le classement des grimpeurs), les coureurs vont moins vite et on a donc une petite chance de reconnaîtr­e au sein du peloton les coureurs que l’on affectionn­e.

Beaucoup de petits groupes qui se croisent se connaissen­t. L’occasion de discuter - on a le temps - de tout, de rien… Si on est venu voir le Tour, on n’en est pas moins supporters des Bleus et l’Euro de foot occupent pas mal de conversati­ons. On parle vacances aussi. On parle aussi du temps car il ne fait pas chaud sur les hauteurs avranchina­ises et le vent n’arrange rien.

Bobs, pochettes et bonbons

Onze heures, la caravane est annoncée. Tout le monde se rapproche de la route pour ne rien manquer. Mais pas de bousculade. Il y a beaucoup d’enfants et les « grands » font plutôt attention quand bobs, pochettes et autres bonbons sont lancés à la volée des véhicules publicitai­res. Forcément, il n’y en aura pas pour tout le monde, il y aura des déçus… Mais c’était bien, même si la « pêche » a été infructueu­se.

Il faut maintenant attendre deux heures avant de voir les coureurs. L’occasion de se dégourdir les jambes sans toutefois « lâcher » sa place. Certains choisissen­t l’option Jardin des plantes. De là on voit bien le Mont SaintMiche­l et on devrait donc apercevoir le passage de la Patrouille de France annoncée à 12 h 30. Mais si on voit bien le Mont, quand la Patrouille envoie les couleurs, du Jardin des Plantes on ne fait que distinguer une légère traînée de fumée. Un peu de déception mais l’essentiel est à venir.

Les spectateur­s du cru espèrent que les locaux - Moinard, Cherel, Delaplace - se feront voir en tête du peloton. Ce n’est pas le cas. Tant pis.

Et déjà, la voiture-balai passe. La fête est finie… Enfin presque. Certains décident de rester sur la place Carnot pour profiter des animations et de l’écran géant pour suivre l’étape, d’autres préfèrent rentrer dare-dare à la maison pour s’installer devant le téléviseur.

Les mordus se donnent rendezvous pour le lendemain au départ à Saint-Lô et le surlendema­in pour le départ à Granville.

« On a la chance d’avoir le Tour chez nous pendant trois jours, autant en profiter… » .

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