La Gazette de la Manche

Quel accueil à Marcey-les-Grèves !

La caravane du Tour de France est passée vers 10 h 30 au rond-point marquant l’entrée de Marcey-les-Grèves. Les coureurs ont suivi vers 13 h 15.

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En arrivant ce matin, il n’y avait encore personne dans les rues de la commune. Tout était fermé et tout le monde dormait encore. Les premiers levés sont les patrons de la brasserie l’Appontemen­t. Jour d’ouverture exceptionn­elle, ils préparent un barbecue et une tireuse à bière sur le parking de la brasserie.

Barbecue et tireuse à bière

Petit à petit les premiers curieux prennent place autour du rondpoint de la départemen­tale 973. Des cars, pleins ou au trois-quarts pleins, cherchent à se garer.

Les premiers gendarmes arrivent aux alentours de 8 h 45 et, après un café, s’occupent d’organiser la sécurité autour du rondpoint en barrant les voies d’accès. À 10 h, tout sera bouclé. À mesure que l’heure fatidique approche, le trafic se fait de plus en plus intense, comme si les gens avaient décidé que le dernier moment était le meilleur pour partir. Des enfants, déjà en place, agitent leur drapeau devant les voitures.

Un certain nombre de personnes profitent aussi du Tour pour retrouver la partie de la famille. On en profite pour reprendre contact.

Les premières barrières sont installées et on peut assister à un ballet, plus ou moins synchronis­é, de demi-tour : « Même le Tour est obligé de faire demi-tour » , s’exclame une aficionado­s.

Une demi-heure avant le départ, la foule se presse autour du rond-point. Les derniers arrivés passent devant et ceux qui sont désormais derrière repassent devant et ainsi de suite, jusqu’à ce que la ligne avance de trois mètres. Il y a plus de gens rassemblés sur ce rond-point que dans la commune toute entière.

Deux minutes de plaisir

La caravane publicitai­re passe et tout le monde tend les bras en espérant attraper quelques goodies et accessoire­s en souvenir. Les enfants ont l’air ravi et sont fiers de pouvoir exhiber leurs trophées. Lorsque le convoi est enfin passé, il est midi. Les coureurs ne doivent pas passer avant 13 h. Presque toute la foule s’ébroue pour aller déjeuner rapidement. Le rond-point se vide et le bar se remplit. Une heure plus tard, le manège inverse et tout le public reprend sa place.

Lorsque les coureurs passent à leur tour, c’est l’extase. Tout le monde crie de joie et lance des encouragem­ents à tue-tête. Le point culminant de la journée est enfin arrivé. Six heures d’attentes sur place, pour certains, et deux minutes de plaisir.

Quand la voiture-balai assure au public que les derniers coureurs sont passés, la foule file à l’anglaise et en cinq minutes, il n’y a pratiqueme­nt plus un chat dans tout Marcey-les-Grèves.

ATTENTE.

ment de retrouvail­les.

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