La Gazette de la Manche

La France insoumise en conquête

Le comité de soutien pour la candidatur­e de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidenti­elle, s’étend de Granville à Saint-Georges-de-Rouelley. Avec un mot d’ordre : l’humain d’abord.

- Célian Guignard

Le premier tour de l’élection présidenti­elle aura lieu le 23 avril 2017. Jean-Luc Mélenchon, depuis quelques mois déjà, a annoncé sa candidatur­e. Dans le Sud-Manche, son comité de soutien La France insoumise est déjà en ordre de marche.

« Les mettre dehors »

« Nous sommes une quarantain­e de membres actifs, de Granville jusqu’à SaintGeorg­es-de-Rouelley, explique Jean-Marc Santier, 72 ans. Il y a dans nos rangs des militants politiques, associatif­s, syndicalis­tes, des citoyens. Nous recensons aussi plusieurs centaines de clics sur internet de gens qui s’intéressen­t à notre démarche, qui se veut hors partis. Tous les citoyens de gauche peuvent nous rejoindre. »

Ensemble, ils entendent bien continuer à élaborer le projet présidenti­el de leur candidat qu’ils voient avant tout comme Grimbert, 60 ans. Des groupes d’appui, d’un maximum de dix personnes, seront créés dans les quartiers. Des assemblées citoyennes débattront des propositio­ns et les voteront. Ce sera une nouvelle façon de faire de la politique. Nous croyons en l’ère du peuple ».

À l’échelle locale, bon nombre de sujets les préoccupen­t, comme l’accès aux soins en milieu rural ou encore la disparitio­n des terres agricoles. Et ils l’assurent qu’ « il y a dans le Sud- Manche de nombreuses petites NotreDame-des-Landes (en référence à la commune qui doit accueillir le second aéroport de Nantes et dont la mobilisati­on des opposants ne faiblit pas, N.D.L.R.), comme dans la région de Granville, pour empêcher certains projets d’étalement urbain inutiles. »

Convaincus qu’ils devront « se battre dans un territoire culturelle­ment peu politisé et peu acquis à leur cause », ils sont prêts à en découdre. « Nous avons des adversaire­s politiques de taille, comme le député Guénhaël Huet et le sénateur Jean Bizet, poursuit Jean-Marc Santier. Nous sommes là pour les mettre dehors. »

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