Une pour sensibiliser le public
Portée par le CCAS de Saint-Hilaire et l’association de la Banque Alimentaire de la Manche, l’opération « disco-soupe » qui s’est déroulée mercredi sur le marché de Saint-Hilaire (près de l’entrée du collège Jules Verne) avait pour objectif de sensibilise
Une « disco-soupe » , nous expliquait Anne-Françoise Burlot, chef de service du CCAS de SaintHilaire et conseillère en économie sociale et familiale, et Aline Thomas, conseillère en économie sociale et familiale et animatrice à la banque Alimentaire de la Manche, « c’est avant tout « une grande fête solidaire » . Elle consiste à éplucher, préparer ensemble des plats à partir de fruits et légumes disqualifiés, récupérés en fin de marché. Ces produits auraient été difficilement commercialisables. Cuisinés, préparés, transformés, ils donnent de savoureux plats » .
Et Anne-Françoise Burlot de préciser les objectifs de cette opé- ration : « sensibiliser un large public contre le gaspillage alimentaire, sans culpabiliser, en musique (Ndr : ce mercredi, M. Noël assurait l’animation musi- cale avec son accordéon), dans la convivialité et de manière participative ; favoriser le « don alimentaire » et mettre en avant les associations caritatives pour aider les plus démunis dans un esprit de partage et de confiance ; rendre acteurs les bénéficiaires de la Banque Alimentaire qui seront présents avec leurs économes pour éplucher, cuisiner les légumes et fruits collectés à la fin du marché ».
C’est ainsi que les bénéficiaires présents ont effectué la « ramasse » sur la marché près des marchands de primeurs, mais aussi au magasin Lidl et près de la boulangerie Roussel. Ils étaient une dizaine de bénéficiaires de la Banque Alimentaire de Saint-Hilaire à avoir dit « oui » à la proposition du CCAS et était donc ainsi au rendez-vous ce mercredi matin. Et c’est avec entrain et dans la bonne humeur qu’ils ont participé à cette opération qui, notait Aline Thomas, « leur permet de sortir de chez eux et de tisser de nouvelles relations » .
Cette opération, note par ailleurs Aline Thomas, permet également à la population de « poser un autre regard sur l’aide alimentaire » .
Et de se réjouir de la réaction « positive » des personnes qui passaient dans le secteur et se voyaient offrir salades de fruits ou soupes de légumes…