« Nous sommes demandeurs d’un nouveau stade »
L’US Avranches-Mont Saint-Michel a repris l’entraînement, le 1er juillet, à Fenouillère. Gilbert Guérin, son président, rêve de quitter la vielle enceinte. Entretien.
ce n’est pas quand nous y serons qu’il faudra se poser la question. Si nous devions accéder à la Ligue 2, nous ne serions pas aux normes. Nous risquerions de vivre une situation à la Luzenac (club ariégeois qui n’a pas pu monter de National en Ligue 2, en 2014, à cause de son stade non conforme, N.D.L.R.).
Existe-t-il une autre alternative ?
Si ça ne se fait pas, je n’en voudrai à personne, mais j’en tirerai les conséquences. Nous continuerons à fixer nos objectifs de manière raisonnée. Nous n’allons pas nous couper un bras pour monter en Ligue 2. Nous étudierons, alors, la possibilité de construire une tribune supplémentaire de 1 500 places à Fenouillère.
Mais, économiquement, une nouvelle enceinte offrirait de nouvelles perspectives économiques…
Nous avons beaucoup de gens qui ne viennent pas voir les matches à Fenouillère parce que les conditions d’accueil ne sont pas réunies. Et puis, il faut développer les espaces VIP. C’est ça qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Un nouveau stade serait idéal.
D’ailleurs, de nombreux partenaires privés vous soutiennent…
Environ 70. Avec quinze très gros, qui donnent entre 15 000 et 80 000 €.
Avez-vous l’impression d’être reconnu à votre juste valeur par les collectivités et les habitants ?
Je ne sais pas. En tout cas, on est respecté. L’US Avranches, c’est le seul outil pour la ville afin d’être visible nationalement toutes les semaines. On ne se prend pas pour le PSG. Mais on parle de nous, chaque semaine, à travers le football. Et puis n’oublions pas que nous sommes aussi un gros employeur – avec 36 salariés, un chiffre d’affaires d’ 1,2 million d’euros et 800 000 € de salaires – et que, cette année, la loi nous oblige à passer en Société par actions simplifiées (SAS). Ce n’est pas négligeable. Si les collectivités nous suivent, on y va. Sinon, on ne va pas se battre.