La Gazette de la Manche

Claudine Lecomte, directrice de l’hôpital, honorée à la mairie

À quelques jours de son départ à la retraite, la directrice de l’hôpital et du Centre d’accueil et de soins, a reçu la médaille de la Ville.

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Claudine Lecompte, directrice, part à la retraite après quatorze ans passés à l’hôpital saint-jamais. Afin d’honorer son travail, une petite cérémonie honorifiqu­e a été organisée à la mairie, en présence de Jean-Pierre Heurtel, directeur de l’hôpital d’Avranches et de Granville ; de Yannick Duval, adjoint et président des conseils des deux structures ; d’élus communaux ; de Jean-Pierre Carnet, président de la communauté de communes.

« Depuis 2002, combien de postes, de services, voire même d’hôpitaux ont disparu en France, s’est exprimé le maire Nathalie Panassié. Des mouvements sociaux ont mis en exergue les difficulté­s du milieu hospitalie­r, y compris dans notre région. À Saint- James, depuis votre arrivée, et en équipe avec Michel Thoury, notre hôpital n’aura été qu’un chantier permanent de restructur­ation, de constructi­on, de démolition, de développem­ent montrant votre volonté, votre engagement pour le moderniser, l’adapter aux exigences de notre époque, qu’il soit agréable ; surtout, faire en sorte que les patients s’y sentent au mieux. »

20 millions d’euros de réalisatio­ns

Claudine Lecomte a débuté sa carrière à Tours (Indre-et-Loire) le 1er octobre 1974 en qualité d’adjoint de cadres hospitalie­rs. Après deux ans en Guadeloupe, elle a occupé cette même fonction au centre hospitalie­r de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Alors promue chef de bureau, elle a préparé le concours de directeur à l’École nationale de santé publique (ENSP), suivie d’une formation de directeur. Elle a exercé son premier poste de direction d’établissem­ent dans le Calvados, à la maison de retraite d’Argences, où elle est restée treize ans, et de Troarn.

Les réalisatio­ns saint-jamaises de 2002 à 2016 s’élèvent à 20 millions d’euros : restructur­ation de la maison de retraite Les Peupliers, pour 4 000 000 €, en 2001-2004 ; le réaménagem­ent des cuisines, pour 180 000 €, en 2002 ; la constructi­on du bâtiment des services techniques, pour 800 000 €, en 2004 ; la constructi­on de la balnéothér­apie et de la salle portant désormais le nom de Michel-Thoury, pour 1 700 000 €. En 2007, Philippe Bas, ministre de la santé a aidé à financer la balnéothér­apie.

Les très gros chantiers de ces dernières années, de 2011 à 2014, ont été l’extension et la réhabilita­tion de l’Ehpad – Tamaris, Glycines, Charmilles – pour un montant investi de 12 000 000 € ; la constructi­on du Pôle d’activité et de soins adaptés (Pasa les Myosotis) ; l’unité Alzheimer, pour 500 000 €, en 2013- 2014 ; la démolition de l’hospice, pour 110 000 €.

Un directeur intérimair­e

Un regret demeure pourtant. Le dossier Foyer occupation­nel d’accueil qu’elle n’a pu mettre sur les rails et qu’elle confie à son successeur.

« Madame Lecomte, je tiens à vous exprimer notre profonde gratitude, poursuit Nathalie Panassié. Vous quittez votre fonction au moment même où va se mettre en place un groupement hospitalie­r de territoire dans le Sud-Manche, qui se dénommera probableme­nt, Groupement hospitalie­r régional (GHR) Mont-Saint-Michel Normandie. »

Le 15 juillet prochain, Claudine Lecomte regagnera la Bretagne. Suite à son départ, Jean-Pierre Heurtel va devenir directeur intérimair­e. Tout en souhaitant un travail commun, la commune aimerait cependant retrouver rapidement « une direction autonome, pleine et entière ».

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