Vente, achat et comptes
C’était le dernier conseil municipal avant les vacances d’été. Mercredi, les élus ont approuvé les comptes administratifs de la ville. Et aussi la vente d’une partie du patrimoine immobilier de la commune, et l’achat de terrains.
Rue des Routils, quartier SaintNicolas, deux des quatre logements mis en vente, ont en effet trouvé preneur : DJL Promotion. C’est 180 000 € qui vont abonder les caisses de la Ville. Dans le même secteur, il reste deux autres logements communaux à vendre. Avis aux intéressés.
Rue du Vieux-Moulin : elle relie Granville à Donville, via le pont du chemin de fer. Ces dix dernières années, l’urbanisation galopante du quartier a engendré « une augmentation substantielle de la circulation, augmentant le danger pour les piétons et les cyclistes » . Du coup, la création de liaisons douces s’impose. Mais pour cela, il faut de l’espace. La Ville n’en avait pas assez. Elle achète ce qu’il faut à Pozzo Promotion. C’est cadeau, ou presque : six parcelles vendues à « l’euro symbolique » . En prime, le ven- deur nettoie le terrain !
Dans la foulée, hyper dangereux, le carrefour au droit de la rue du Vieux-Moulin et de la rue Barbey-d’Aurevilly, va être revu et corrigé. Un giratoire y est projeté. Pour ce faire, la ville achète une parcelle de 70 mètres carrés. Cette fois à la copropriété Domaine du Vieux-Moulin, qui la céderait au prix d’un euro le mètre carré. Le conditionnel est de mise, il faut l’accord des copropriétaires. L’assemblée générale du syndic est prévue mi-juillet.
D’autres bonnes nouvelles
Le trésorier a fait les comptes. Que des bonnes nouvelles, ou presque. Avec 1 135 560 €, la capacité nette d’autofinancement de la Ville est « en nette amélioration » . Elle est de 82 € par habitant en 2015. Elle était de 14 €, l’année d’avant. C’est grâce, entre autre, aux « efforts menés en matière de dépenses courantes » .
« Les recettes de fonctionnement ont progressé plus que les dépenses, contrairement à ce que l’on pouvait constater depuis 2012 » . Quant à la capacité de désendettement de la ville, elle s’améliore, elle aussi : 6,4 années en 2015. 11,3 en 2014.
En conclusion : l’année 2015 se traduit par « une reconstitution des marges de manoeuvre financières » de la ville à travers l’amélioration de l’épargne nette, et ce « en dépit de la forte diminution des dotations de l’Etat » . La maîtrise des dépenses de fonctionnement et « une évolution favorable » de certaines recettes (fiscales, droit de mutation) y sont pour quelque chose.
Petit bémol
La Ville disposait de près de 3 millions d’euros pour financer ses dépenses d’équipement. En 2015, elles ont atteint plus de 4 millions d’euros. Il a fallu emprunter (631 000 €) et « puiser dans les réserves » (462 622 €). En tête des dépenses d’investissement : l’entretien des falaises et rempart avec près de 700 000 €. Près de 540 000 € pour la voirie et l’aménagement d’arrêts de bus. Près de 370 000 € pour l’acquisition du dépôt bus. Au Musée Dior : près de 260 000 € de travaux. Prochain conseil à la rentrée, le 21 septembre.