La Gazette de la Manche

Neuf Jullouvill­ais engagés jusqu’à Nice

Amis dans la vie et sur l’eau, ils sont prêts à affronter les différente­s étapes, divisés en deux équipages.

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Neuf Jullouvill­ais participen­t au Tour de France à la voile, depuis le 8 juillet. « Nous sommes une bande d’amis qui pratique la voile. De mars à novembre, nous passons la plupart de nos week-ends à naviguer dans la baie du Mont Saint- Michel, témoigne Nicolas Croquelois, 39 ans. Je suis né à Paris. Je venais en vacances à Jullouvill­e avec mes parents. À 10 ans j’ai pris mes premiers cours de voile au Centre régional de nautisme de Granville Normandie (CRNG) de Jullouvill­e. Depuis c’est ma passion. »

Au fil du temps, Nicolas a rencontré d’autres passionnés qui, comme lui, font de la voile sur ce secteur. Tous ont acquis une expérience dans des compétitio­ns, mais surtout en Formule 18, des catamarans de course de 5,52 m de long pour deux équipiers. Certains ont bien figuré dans des championna­ts en France, mais aussi dans d’autres pays tels que l’Italie. En août 2015, l’idée leur est venue de se lancer dans l’aventure du Tour de France à la voile.

Un rêve devenu réalité

Depuis 2015, le Tour à la voile est organisé par Amaury Sport Organisati­on (ASO), chargé aussi du Tour de France cycliste. ASO a modifié les parcours, les règles des courses et les modèles de bateaux. « Nous avons acheté d’occasion un Diam24, qui est un trimaran transporta­ble de 7,25 mètres, et de 510 kg. En neuf le coût est d’environ 50 000 €. L’équipage se compose de 3 ou 4 personnes, pour un minimum de 220 kg et un maximum de 270 kg », explique Nicolas Croquelois. Depuis octobre 2015, les entraîneme­nts ont débuté à Jullouvill­e, Cherbourg, puis les compétitio­ns à Pornichet (LoireAtlan­tique), La Trinité, Douarnenez (Finistère), Lanvéoc (Finistère) et Le Havre (Seine-Maritime). En paral- lèle, la recherche de sponsors a été couronnée de succès, grâce au Super U de Jullouvill­e, Columbus Café, iDTGV et Alten.

Les équipages se sont répartis sur les étapes nord – Dunkerque (Nord), Dieppe (Seine-Maritime), Roscoff (Finistère) et Baden (Morbihan) – et sud – Roses (Catalogne), Gruissan ( Aude), Marseille (Bouches-du-Rhône), Hyères (Var) et Nice (Alpes-Maritimes). « Je serais sur les étapes sud, qui débuteront le 20 juillet à Roses, en Espagne mais près de la frontière avec la France, avec Thierry et Sylvain Pélissier, Augustin et Thimothée Masurel. Le bateau est démonté en deux heures après chaque ville étape, installé sur une remorque et tracté jusqu’à la ville suivante où on le remonte », souligne le trentenair­e. Les 24 équipages et leurs trimarans identiques (Diam 24), termineron­t le Tour, le 31 juillet à Nice. Le Tour 2017 pourrait faire étape à Granville, suite logique au départ du Tour Cycliste du 4 juillet 2016.

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Le projet a pu voir le jour grâce à quelques sponsors.

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