La déferlante Marée Moderne !
En juillet, Marée Moderne refait son cinéma. Du 21 au 23 juillet, la 4e édition du festival se renouvelle en se concentrant sur trois jours.
Granville. Tout d’abord, frissons garantis avec la projection, en plein air, du film d’Hitchcock, Les Oiseaux. Pour les petits, ce sera Edward aux mains d’argent. Du cinéma, mais pas que. Le festival s’enrichit d’une scène musicale contemporaine « qualitative et pointue » . Marlène Huard annonce la couleur : « de grands noms de la musique électronique et alternative française » sont invités. Arnaud Rebotini, Le Vasco et Olaf Hund se succéderont sur les deux scènes du festival. Un festival qui va faire des heureux. Toutes générations confondues.
Jeudi pour les enfants
Il démarre le jeudi, « Jour des enfants » . Au menu : des activités artistiques, ludiques et pédagogiques qui ont fait leurs preuves. À commencer par un atelier de Street Art. L’art de rue se met au vert du parc du Val es Fleur : le Granvillais Chabert 4 proposera aux artistes en herbe la réalisation d’une fresque. « C’est une initiation aux techniques du graffiti et du pochoir autour du thème de la jungle » . Les apprentis DJ ont, eux, rendez-vous au Camion Scratch. Un van ludique avec tout ce qu’il faut pour mériter le titre de : « première école itinérante du mix en Europe » . Ils étaient de l’édition 2015. Les Caennais reviennent à Granville pour « initier les jeunes à l’art du djing » . En soirée, ils animeront le Bal des enfants. Des enfants qui ne seront pas couchés de sitôt. Le festival leur propose le film familial de Tim Burton : Edward aux mains d’argent.
Journée hybride
Le lendemain, c’est une « journée hybride » qui s’annonce avec un savoureux mélange des genres : musique, cinéma, mode et sport. Le collectif Brume donnera le ton avec « un DJ Set épicé » , tandis que Michel Scops alliera musique et tournoi de pétanque. Après le sport, place à l’élégance : Le Secours Populaire présente un « défilé de mode autour du thème de la friperie vintage » . Une façon de porter un autre regard sur l’association caritative. En clôture de la journée, le film Les Oiseaux.
Au troisième et dernier jour du festival : que de la musique. Que du beau monde. Il y aura de l’électro avec le collectif granvillais Gritz. Du transgressif et groovy avec Olaf Hund. Du punk rétrofuturiste avec les Nantais de Republic of Dahu. Du rock « tout en futilité » avec Culture Emotion. De la pop transgenre avec les insaisissables de Le Vasco. Les touche-à-tout hyperactifs de Faire seront là aussi. La soirée se terminera sur « un dj-set intemporel d’Arnaud Rebotini, figure centrale de la nouvelle scène électronique mondiale » .