Un recueil de poésie publié par Franco Silvano
Franco Silvano, adhérent de l’Espace public numérique, a écrit son recueil de poésies Emozioni lontane, tristezze vicine*. Sorti ce début juillet, il narre une vie… la sienne.
« J’enlève le voile d’un silence relatif à toute une série d’événements qui concernent tout être humain, la vie et c’est tout », commente Franco Silvano, adhérent de l’Espace public numérique (EPN), qui vient de donner naissance à un recueil de poésies : Emozioni lontane, tristezze vicine*.
Suite au décès de sa femme, Franco Silvano, de Saint-Aubin-deTerregatte, a en effet voulu extérioriser son « chagrin » et s’est « raccroché à sa plume ».
Aussi, lorsqu’il décide de publier son recueil de poésies, l’éditeur invite cet ancien journaliste, né à Rome (Italie), en juillet 1933, à troquer son ancienne machine contre un moyen de communication écrite plus moderne : le PDF.
C’est à partir de ce jour que Franco Silvano décide de se mettre à la page en s’inscrivant à l’EPN pour bénéficier des ateliers de soutien et de l’appui technique lié à l’utilisation de son nouvel équipement.
Aidé de l’animatrice Caroline Juquin, le nouvel adhérent s’initie à la souris et fignole son travail avec des bénévoles.
Le recueil
Au fil de la centaine de pages, le lecteur pourra s’imprégner de sujets qui étaient « les émotions de la jeunesse ». Mais l’auteur précise qu’ « aujourd’hui dans le souvenir, elles s’enrichissent d’une valeur plus intime que celle esthétique qui les avait engendrées. Sans doute l’émotion d’une paternité propre à tout ce que l’on peut exprimer de plus secret. Il y a aussi l’affection et l’amour qui se délaient dans les plis du souvenir, plus ou moins vivaces, plus ou moins débridés, ou alors quand il est prudent riche en retenue. Mais il y a aussi la tristesse pour ceux qui nous ont quittés et l’on n’a pu faire autre chose qu’admettre leur disparition. » Mais le poète Italien nuance
aussi ses propos : « L’émotion, même affaiblie, reste aux aguets dans les circonstances où le bruit d’une feuille, l’attention d’un regard, le souffle
d’une brise soudaine, une vie, une mort, réveillent en nous des souvenirs. »
Toujours dans un Français parfait et un enthousiasme communicatif, Franco Silvano glisse en guise de conclusion : « Y a-t-il autre chose dans ce qui est poésie ? » *Émotions lointaines, tristesses proches