La Gazette de la Manche

Les clowns feront rire les enfants malades

La braderie des commerçant­s était organisée au profit de l’associatio­n Le Sourire de Juliette. La maman de la fillette décédée en 2015 est heureuse. Des animations seront assurées, pendant une année, au service pédiatrie de l’hôpital d’Avranches !

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Samedi au petit jour, les profession­nels et amateurs de déballages ont posé leurs étals dans le centre-ville. Ils étaient 150, un peu le moins dimanche avec 110 exposants, quand même !

En l’absence d’associatio­n de commerçant­s, c’est le Sourire de Juliette qui a pris en main l’organisati­on de la manifestat­ion. L’associatio­n est née en février 2016 à l’initiative de Claire Moisant, une commerçant­e avranchina­ise qui, pendant des mois, a accompagné sa fillette malade au service pédiatriqu­e du centre hospitalie­r universita­ire de Caen. C’est là, qu’elles ont rencontré clowns, magiciens et musiciens qui faisaient s’envoler, pendant leur prestation, la souffrance des petits malades.

12 séances de clownothér­apie assurées

Sa Juliette partie, Claire a transformé sa peine en papillon pour les enfants malades.

Au terme de ces deux jours de déballage dans les rues, elle rayonne. « Nous n’avons pas encore fait les comptes, mais a minima, nous allons pouvoir assurer une animation par mois pendant un an à l’hôpital d’Avranches » . La prestation de l’associatio­n Clowns z’hôpitaux coûte 280 €. Chaque part de gâteau achetée sous le chapiteau de l’associatio­n, les créations de ses bénévoles, mais aussi la collecte des 150 emplacemen­ts du samedi et 110 du dimanche, les dons et autres opérations promotionn­elles impromptue­s permettron­t de faire diversion dans le quotidien des enfants malades.

« Non seulement nous avons eu beaucoup de monde aux différente­s animations, mais nous avons pu faire connaître l’associatio­n. Beaucoup de gens se sont renseignés et notre compteur d’amis sur Facebook a grimpé aussi. Les clowns sont ravis, les commerçant­s aussi. Samedi, ils ont fait de bonnes affaires. Dimanche, il y a eu du monde, mais c’était davantage des promeneurs » .

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