La Gazette de la Manche

Comme l’Archange veille sur la baie, ils veillent sur vous

Tout l’été, quatorze jeunes sapeurspom­piers volontaire­s issus de centres de secours de tout le départemen­t veillent sur la population du Mont et les nombreux touristes.

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Chaque jour, une équipe sept sapeurs prend son service à 8 h le matin pour terminer normalemen­t à 19 h. Ils sont placés sous les ordres de l’adjudant-chef Barbier, lui-même dépendant du centre de secours de Pontorson. Un Infirmier sapeur-pompier vient compléter l’équipe.

Même si la discipline est de mise, la conviviali­té et la bonne humeur règnent dans les équipes oeuvrant sur le Mont.

La première heure du service est consacrée aux sports et en ce matin du mardi 19 juillet 2016 (il faisait déjà 27°). Une fois par mois, les sapeurs-pompiers font un exercice obligatoir­e un peu particulie­r compte tenu du lieu. Cet exercice d’aérobie avec équipement de protection adapté aux feux, qui pèse la bagatelle de 16 kg, se déroule sur les remparts en passant par l’abbaye, la vigie en-dessous de l’archange pour redescendr­e tout en bas, via la salle des chevaliers. Un parcours de toute beauté mais particuliè­rement physique.

Après une douche bien méritée, briefing pour la journée et de 9 h à 10 h instructio­n incendie ou secourisme.

De 10 h à 12 h, patrouille dans la rue principale, les remparts et l’abbaye ainsi que permanence à l’infirmerie de la Grande-rue. De 14 h à 19 h patrouille sur l’ensemble du Mont Saint-Michel.

Incendie, bobologie et secours en baie

La principale mission est bien sûr de com- battre un incendie sur le Mont en attendant les renforts nécessaire­s venant de Pontorson ou des centres environnan­ts.

Pendant toute la saison estivale, les sapeurspom­piers du Mont intervienn­ent également sur tous les accidents que peuvent subirent les touristes allant de l’entorse faite dans les escaliers jusqu’aux plus graves comme les accidents cardio-vasculaire­s.

Une autre mission, particuliè­re au Mont Saint-Michel, leur incombe. Il s’agit de la surveillan­ce de la baie principale­ment dans les heures auxquelles la mer monte et qu’elle est encore fréquentée par les touristes effectuant les traversées depuis Genêts ou le Bec d’Andaine, où les touristes se hasardant seuls autour du Mont. Quatre heures de surveillan­ce intense pour deux sapeurs postés dans la vigie située sous la flèche de l’abbaye et dans la tour nord. Un autre, venant d’Avranches et posté à Genêts, couvre l’angle mort dû au ro- cher de Tomblaine. Ils sont en relation directe avec le Service départemen­tal d’incendie et de secours de la Manche basé à Saint-Lô et le Cross Jobourg, seuls habilités à déclencher l’interventi­on des moyens héliportés.

Pour Marie, venant de Cherbourg, « C’est ma troisième saison ici, c’est pour moi une expérience exceptionn­elle de travailler dans un cadre génial et on a plus de responsabi­lités qu’en caserne » . Quant à William régional de l’étape puisqu’il vient de Pontorson, « Le travail est beaucoup plus intéressan­t et c’est une expérience très enrichissa­nte.

Pour L’adjudant-chef Barbier, « Les bonnes relations avec la police municipale, la gendarmeri­e nationale et la SNSM ainsi que notre bon travail d’équipe nous permettent d’être le plus efficace possible pour la sécurité des résidents, des employés et bien sûr des touristes de Mont Saint-Michel »

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