La Gazette de la Manche

Déferlante de fleurs

Sept chars accompagné­s de huit musiques défileront tout l’après-midi sur le thème « Au coeur du village ».

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La Haye- Pesnel. Dans les sept quartiers participan­t à la fête cette année, les bénévoles s’affairent à la tâche depuis plusieurs semaines déjà dans la réalisatio­n de leur char. Des bricoleurs hors pair ont réalisé le gros oeuvre tandis que femmes et enfants ont confection­né des papillotes de papier de toutes les couleurs, délicateme­nt collées sur l’armature en respectant soigneusem­ent les formes préalablem­ent dessinées.

« De nombreuses personnes âgées en profitent pour papilloter chez elles et contribuen­t ainsi à nous avancer à la tâche, souligne Maryse Guesnon, présidente du comité des fêtes. Mais 1 500 papillotes au mètre carré, cela réclame beaucoup de patience et de dextérité ; des qualités que l’on acquiert avec l’habitude » .

Jusqu’à 30 000 spectateur­s !

Et dans la cité haylande, il en est ainsi tous les trois ans depuis le milieu du XXe siècle, lorsque Henri Morin, alors président du comité des fêtes, décida de relancer cette manifestat­ion qui existait chaque année jusqu’en 1934. La première édition organisée le 6 août 1950 sur le thème « Nos vieilles chansons » , avec ses onze chars et ses 500 figurants, fut un tel succès que le comité des fêtes n’eut aucun mal à motiver les membres des différents quartiers pour les éditions suivantes.

Le succès aidant (30 000 spectateur­s en 1959), la Fête des Fleurs a acquis une renommée dépassant les frontières avec la participat­ion des premières formations musicales étrangères (belges, hollandais­es, tchèques) dans les années 1960. Une internatio­nalisation qui est rentrée définitive­ment dans les moeurs avec la participat­ion systématiq­ue des bavarois de Pöttmès, depuis la signature de la charte de jumelage entre les deux cités en 1980.

La fête du Pays Hayland

Au fil des éditions, le succès de la fête s’est cependant étiolé ( 17 000 spectateur­s en 1980, 8 000 en 2007), à tel point que les organisate­urs ont envisagé de l’arrêter avant la 21e édition en 2010. « Mais cette inquiétude a eu pour effet de remobilise­r les bénévoles dans les différents quartiers, se remémore Maryse Guesnon. Sans doute parce que les Haylands, désormais rejoints par des dizaines de bénévoles en provenance de communes voisines (Le Grippon, Subligny, Le Tanu/Noirpalu), attachent encore une grande importance à cet événement qui a tant contribué pour la renommée de notre cité et de son canton » .

Dimanche prochain, ils seront encore 500 à défiler et chanter pour accompagne­r les chars lors du corso fleuri qui s’égrènera tout l’après-midi dans les rues de La Haye-Pesnel, suivant le parcours habituel. Le défilé sera ouvert par la fanfare La Lucernaise, suivie par le char de tête, un village gaulois, réalisé à l’initiative du quartier du Prieuré. Viendront ensuite les Hussards de Budapest et leurs majorettes, la cité du cuivre par le quartier du Centre/église/Subligny/ Le Tanu-Noirpalu, le Show band Airois, la Monaco du Nord par le Quartier du Thar, les Martiniqua­is de Made in Bel ka, le berceau des cigognes par le quartier du Progrès, la musique de Jersey, Sur la route de la lavande par le quartier de la Gare, les Guadeloupé­ens de Mas Kadom, Do you Saint-Tropez ? par la commune nouvelle du Grippon, la musique de la Blaskapell­e de Pöttmès, Flânerie sur la butte (Montmartre) par le quartier du Champ de Foire et enfin la batterie fanfare ornaise Les sans-pistons de Messei qui fermera le bal

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Des milliers de spectateur­s sont attendus dimanche 14 août à La Haye-Pesnel afin d’assister au défilé du corso fleuri de la 23e triennale.

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