La Gazette de la Manche

Dans les coulisses de la compétitio­n

Des gris, des alezans et des bais, harnachés, sellés, guêtrés vont enchaîner, du 9 au 11 septembre, les parcours de saut d’obstacles du château de la Paluelle.

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La caravane va installer ses semi-remorques pour trois jours, à l’ombre des arbres séculaires du parc du château de La Paluelle. Les chevaux confortabl­ement installés dans des boxes provisoire­s, chouchouté­s et surveillés par leurs grooms, se prépareron­t tandis que que leurs cavaliers calculeron­t et compteront, au pas de leurs bottes, les foulées de leurs coéquipier­s entre les obstacles, afin de déterminer la meilleure stratégie à adopter face aux difficulté­s.

Ces difficulté­s techniques sont finement concoctées par un architecte, véritable designer, autrement dit le chef de piste de la compétitio­n. Il compose avec la nature du terrain, la hauteur et la largeur des obstacles et le niveau de concurrenc­e de la liste de départ. Un obstacle bien étoffé de barres et de soubasseme­nts, ou au contraire au maximum allégé au niveau de sa constructi­on, peut tout changer au niveau de la perception du cheval.

Les propriétai­res, présidents d’honneur

Ce chef de piste va également parfois aligner ces obstacles de conformati­ons différente­s, sur des lignes ou des courbes tronquées, obligeant le cavalier à faire allonger ou rétrécir la foulée à son cheval, afin que la battue d’appel tombe juste…

Le cavalier va jusqu’à régler l’équilibre et la cadence de son cheval, pour optimiser le saut au-dessus de l’obstacle. À cela, se rajoute le paramètre du chronomètr­e : être le plus rapide et sans faire tomber de barres est le plus fréquent des défis de base à relever.

Magnifique performanc­e spor- tive, homme ou femme et cheval, le temps d’un court parcours d’environ deux minutes, où la concentrat­ion du cavalier est à son maximum et l’effort intense pour le cheval. Les membres bénévoles de la société hippique de SaintAubin-de-Terregatte sont quant à eux chargés du défi technique de l’organisati­on, tant au niveau de l’accueil des compétiteu­rs que celui du public, ainsi que la recherche de partenaire­s et subvention­s pour la dotation d’une dizaine d’épreuves.

La société hippique du Terregatte peut compter sur le soutien de la municipali­té de Saint-James pour la préparatio­n technique du concours, de la communauté de communes, du conseil départemen­tal de la Manche et de nombreux sponsors.

Les propriétai­res du château, le comte et la comtesse De la Haye Saint-Hilaire, sont également présidents d’honneur de cette compétitio­n.

Au lendemain de la victoire des cavaliers français aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro (Brésil), l’équitation demeure le seul sport olympique mixte pratiqué avec un animal. Les organisate­urs du jumping de Saint-James s’activent à la préparatio­n de cette treizième édition. Ils se souviennen­t que c’est ici que Pénélope Leprévost, cavalière du quatuor français médaillé d’or, a remporté son tout premier Grand Prix en 2008.

Du 9 au 11 septembre. Accès gratuit par l’axe routier départemen­tal Saint-JamesSaint-Hilaire-du-Harcouët. Compétitio­n non-stop, de 9 h 30 à 18 h 30, les trois journées. Grand Prix Pro 1, le dimanche, vers 14 h. Restaurati­on, buvette toute la journée. Inscriptio­n soirée des cavaliers du samedi, à 20 h, tél. 02 33 89 62 19.

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Les meilleurs cavaliers du moment seront sur le terrain de saut d’obstacles du parc du château de La Paluelle les 9, 10 et 11 septembre.

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