Dernière réunion d’information avant la fusion communautaire
Mercredi 5 octobre, les élus des 28 communes du territoire du Val de Sée ont été conviés à une réunion d’information sur la fusion des communautés de communes prévue pour 2017.
Au 1er janvier 2017, les communautés de communes AvranchesMont Saint-Michel, Saint-James, Mortainais, Saint Hilaire-du-Harcouët et Val de Sée ne formeront plus qu’une seule entité. Bernard Tréhet, président de la CDC du Val de Sée, a accueilli ses pairs avec ces quelques mots. « L’avenir de la ruralité dépend de cette fusion. Le comité de pilotage, regroupant entre autres membres, les cinq présidents de communautés de communes, a travaillé à l’harmonisation de nos statuts respectifs et au projet de gouvernance de ce futur territoire que nous allons vous présenter ce soir. Depuis 1993, date de création de la CDC de Brécey, nous avons toujours travaillé dans un esprit constructif et novateur plaçant l’économie, et donc le social et le cadre de vie, au coeur de nos projets. Nous devons poursuivre ce travail à plus grande échelle. »
« Continuité et proximité »
David Nicolas, maire d’Avranches et assesseur au sein de la commission départementale qui a travaillé sur les schémas successifs de territoires a ensuite pris la parole. « La loi NOTRe, qui nous a propulsés vers ce grand territoire dont le périmètre, le nom et le siège sont désormais connus, a certes des inconvénients mais aussi beaucoup d’avantages. Ce grand territoire qui aura pour nom Mont-Saint-Michel-Normandie, et regroupera 95 communes et quelques 88 500 habitants, sera une entité structurée performante à l’échelle de la région, s’appuyant sur des équipes compétentes en matière d’économie, de communication et de développement. Les maîtres mots doivent être efficacité, continuité et proximité. » Dix groupes de travail ont été mis en place pour définir les compétences prises en charge par la nouvelle communauté d’agglomération et celles qui seront restituées aux communes avec compensations financières.
Plus de 50 000 habitants
Pourquoi une communauté d’agglomération ? Il s’agit d’une catégorie d’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) qui peut-être créée en milieu rural si elle regroupe plus de 50 000 habitants, avec une unité urbaine d’au moins 15 000 ha et à la condition que les compétences liées à la politique de la ville et à la mobilité lui soient transférées. « Cette notion ne remet nullement en cause la ruralité, a précisé David Nicolas. Nous pourrons bénéficier de dotations plus intéressantes que dans l’hypothèse d’une communauté de communes. L’image du territoire sera renforcée, l’accès aux financements facilité et notre capacité d’action auprès du monde économique s’en trouveront accrus. De plus, il sera possible de verser une indemnité à un conseiller communautaire non-vice-président ayant une délégation de fonction. Ainsi, la ruralité pourrait disposer de conseillers indemnisés en charge de pôles territoriaux. »