Locaux vides, la communauté de communes interpellée
La maison médicale est toujours vide depuis la fin des travaux. Lors du conseil municipal du jeudi 3 novembre, les élus ont interrogé le vice-président communautaire.
En ouverture de séance et avant d’aborder les points à l’ordre du jour, André Denot, le maire, avait convié Rémi Pinet, vice-président de la communauté de communes Avranches - Mont-Saint-Michel, en charge des maisons médicales.
Les élus restent très préoccupés par la vacance des locaux depuis leur achèvement. Trois des médecins généralistes vont faire valoir leurs droits à la retraite dans les 18 mois à venir et aucun candidat à la reprise ne s’est présenté.
Recherche jeune médecin
Bien que la compétence de la maison médicale relève de la communauté de communes, la municipalité a pris le parti de se battre et attend l’aide de la communauté de communes.
L’intervention de Rémi Pinet n’a pas apporté d’éléments rassurants pour les élus.
C’est un peu comme le serpent de mer ! Rémi Pinet arguant qu’il faut avoir trouvé un médecin avant de lancer une maison médicale, alors que le constat est qu’un jeune médecin ne veut pas aujourd’hui s’installer seul. Rémi Pinet pense qu’il faut s’appuyer sur les personnels paramédicaux.
Et à Pontorson, les locaux fonctionnels existent déjà. Leur financement a été assuré par la ville de Pontorson sans recours à l’emprunt.
L’idée d’un médecin salarié a aussi été évoquée au cours des échanges. La municipalité souhaite vivement que la communauté de communes soit force de propositions.
Logement, matériel payés
Aussi André Denot demandet-il, avec insistance, à Rémi Pinet un contrat type à proposer à un médecin.
La municipalité s’est déjà investie dans un film informatif. Elle s’engage à fournir un logement pour six mois, à investir dans l’équipement en matériel à hauteur de 5 000 € (dont la commune restera propriétaire sauf si le médecin se proposait de le racheter).
Que pense faire la communauté de communes ? L’échange s’est terminé sur cette question au viceprésident communautaire.
L’ordre du jour a ensuite repris son cours.