La saga Jourdan a 65 ans
Les Transports Jourdan à Saint-Hilaire, c’est une histoire qui dure depuis 1952 quand Lucien Jourdan démarre, à SaintHilaire-du-Harcouët, une petite entreprise de transport de bétail entre la province et Paris.
Aujourd’hui, les Transports Jourdan sont installés sur 3 sites d’exploitation, Saint-Hilaire-duHarcouët, Aulnay-sous-Bois (93) et Charleval (13).
Et aujourd’hui, ce sont les petits-enfants de Lucien Jourdan qui sont aux commandes de l’entreprise : Alexandre Petit était directeur général depuis le 1er janvier 2016 et il est le Président de l’entreprise depuis le 1er janvier dernier. Son frère, Pierre, est arrivé dans l’entreprise en septembre 2015 et occupe désormais le poste de Directeur Technique.
Un nouveau bâtiment de 7400 m2
« Plusieurs clients, explique Alexandre Petit, nous sollicitent pour faire de la logistique d’où notre besoin d’étendre nos capacités de stockage avec un nouveau bâtiment de 7400 m2 qui pourra contenir 7200 palettes » . Compte tenu des contraintes dues aux distances à respecter vis-à-vis du voisinage, ce nouveau bâtiment ne sera pas construit sur le site actuel mais sur un terrain qui se situe en face ( contigu à la zone du Placitray). Les discussions avec la mairie ont abouti au « meilleur compromis » possible et, précise Alexandre petit, « si tout va bien, le bâtiment devrait être opérationnel à l’automne prochain » .
Une croissance soutenue en PACA
Les Transports Jourdan ont ouvert une agence en PACA en 2012. Et le succès ne s’est pas fait attendre à tel point que l’entreprise a dû investir dans une nouvelle plate-forme. Un succès qui se concrétise aussi en terme d’emplois, tant sur la route (conducteurs) que sur site (pour assurer la logistique).
Le site d’Aulnay-sous-Bois n’est pas en reste avec des nouveaux clients et donc de nouveaux marchés pour l’entreprise.
Reste que le contexte est « compliqué » et qu’il faut rester « très vigilant par rapport à la concurrence » et notamment celle des pays de l’Est : « on peut faire toute la productivité qu’on veut, on ne peut pas lutter avec les salaires qu’ils pratiquent » .
C’est donc la proximité, la ponctualité, la rigueur, la qualité des prestations et la politique environnementale de l’entreprise qui font que l’entreprise continue à avancer aujourd’hui.
Une politique environnementale reconnue
La politique environnementale conduite par les Transports Jourdan depuis de nombreuses années les a amenés à une labellisation.
En 2010, les Transports Jourdan ont été parmi les premières entreprises Bas- Normandes à signer la « charte CO2 » , « un engagement à réduire ses émissions de CO2 dans le cadre d’un plan d’actions sur 3 ans portant, à la fois, sur les véhicules, le carburant, les conducteurs et l’organisation des flux. Mais l’investissement de l’entreprise pour moins de CO2 ne s’arrête pas là. En 2015, elle se porte volontaire pour participer à l’élaboration d’un référentiel de labellisation. En 2016, l’entreprise figure parmi les 12 premiers transporteurs français à obtenir ce label, et le petit plus qui fait aussi la fierté de l’entreprise, celle d’être « le premier transporteur Normandie à obtenir ce label CO2 » .
L’entreprise va également continuer de tester les motorisations au gaz.
Alexandre Petit note que tous ces résultats sont la conséquence du travail effectué par l’ensemble des salariés, à quelque poste qu’ils soient. Tous les salariés, à quelque poste qu’ils occupent, apportent leur pierre à l’édifice. Ce sont eux qui font la réussite de l’entreprise. Car tout le monde est important et indispensable dans l’entreprise. Nous avons besoin de tout le monde et que tout le monde aille dans le même sens : conducteurs, caristes, mécaniciens, administratifs… En terme de management, c’est notre philosophie ».
« On a réussi à faire des choses incroyables et ce dans la bonne humeur » se réjouit aujourd’hui Alexandre Petit qui souligne que cette politique a aussi son effet sur les clients «à qui nous donnons le choix d’un transport propre, décarbonné qui peut s’inscrire dans leurs propres démarches environnementales. Pour la profession aussi, car cela concourt à corriger l’image du transport routier… » .