Une unité choc opérationnelle à Avranches
Le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie « Sabre » est en place à Avranches depuis le début du mois. Au moins 18 gendarmes sont suréquipés.
Une nouvelle unité de gendarmerie est opérationnelle à Avranches depuis ce début d’année 2017. Le Psig ( Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) devient désormais un Psig Sabre.
Les locaux sont les mêmes, l’appellation quasiment identique, mais les compétences sont supérieures. Ce type d’unité a été créé suite aux attentats de 2015 pour faire face à la menace terroriste et 150 Psig-Sabre sont actuellement déployés en France jusqu’à 2018.
Le but du gouvernement est que cette équipe atteigne le lieu d’une attaque terroriste en moins de 30 minutes en attendant l’intervention du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale).
« C’est une unité à laquelle nous avons ajouté des compétences et du matériel balis-
tique : casques, boucliers mais
aussi armement » , précise Laurent Vandecapelle, commandant du groupement de gendarmerie de la Manche. Des gilets pareballes allégés, des boucliers pouvant résister à des munitions de guerre, des pistolets mitrailleurs et fusils d’assaut sont notamment affectés à ces unités. Des véhicules spécialement équipés sont également prévus.
La seule de la Manche
Sur les quatre Psig du département, le peloton d’Avranches est le seul à passer en « Sabre ». Le Psig qui comptait auparavant 18 militaires voit son effectif augmenter, sans plus de précision pour le moment sur le nombre de gendarmes affectés.
« Il nous reste encore un ou deux membres du personnel à
recruter. L’effectif est dimensionné de façon à avoir un niveau supérieur aux autres
Psig » , poursuit le patron des gendarmes qui indique que le choix d’Avranches pour le territoire de la Manche est lié à la proximité du site sensible qu’est le Mont-SaintMichel mais aussi « du noeud routier que des individus malfaisants peuvent emprunter » . Dans l’ex- Basse- Normandie, deux autres Psig-Sabre sont prévus à Caen (Calvados) et Argentan (Orne).
Munitions de guerre et fusils d’assaut