Deux autres projets de crèches à Pontorson et Sartilly
A Pontorson, une étude est en cours à l’initiative de la commune. A Sartilly, la halte-garderie devrait grandir.
À Pontorson, un cabinet vient de lancer une étude afin d’analyser les besoins locaux avant la création d’une éventuelle crèche. « Dans le secteur, nous avons beaucoup de personnes qui travaillent avec des horaires atypiques, à l’hôpital ou dans l’hôtellerie-restauration et nous devons le prendre en compte » , souligne André Denot, le maire, qui voit dans la création d’une crèche un moyen pour l’enfant de trouver « plus d’éveil à l’intérieur d’un groupe » .
Les conclusions de l’étude du cabinet seront connues dans quelques mois. D’ici là, l’enquête va porter sur les « futures et jeunes mamans. Les parents d’écoliers seront aussi interrogés pour identifier les difficultés rencontrées lors de leur garde d’enfants » mais aussi les employeurs et le personnel, notamment « les différents acteurs du Mont-Saint-Michel » .
Crèche d’entreprise : « ce n’est pas exclu »
Le maire voit également la crèche comme un moyen d’attirer de nouvelles familles à Pontorson. Et sur le mode de gestion, l’élu laisse la porte ouverte : « Est-ce qu’une société privée peut prendre la main comme à Poilley ? Ce n’est pas encore décidé et il ne faut pas l’exclure » . À Sartilly, c’est la halte-garderie qui pourrait bientôt se transformer en micro-crèche. Le lieu accueille aujourd’hui les enfants quatre matins et trois après-midi par semaine. La crèche accueillerait les douze enfants toute la journée du lundi au vendredi. Un moyen de faire face « au déficit et problème de fonctionnement du lieu relevé par la Caf » , que relève le maire de Sartilly-BaieBocage, Gaëtan Lambert. « C’est aussi une demande des parents qui travaillent à la journée à Avranches ou Granville. Nous constatons une baisse de fréquentation depuis deux ans » , observe Manuella Briens, directrice de la halte-garderie.
Le projet devrait nécessiter la construction d’un nouveau bâtiment et la micro-crèche pourrait voir le jour dans les deux ans. « Les locaux aujourd’hui ne sont pas agréés pour la distribution des repas et il y a aussi des contraintes de salles avec le Relais assistantes maternelles juste à côté » .
« Une demande des parents »