Des projets entre terre et mer
Les maires de Lolif et de SaintJean-le-Thomas ont été les derniers de l’ancien canton de Sartilly à présenter leurs voeux le week-end dernier.
Lolif. Michel Rault a annoncé vendredi 20 janvier que le chantier d’aménagement du bourg, prévu en 2016, aurait bien lieu cette année. « Ce chantier a pris du retard. Le réseau d’eau potable date des années 1970, le syndicat d’eau a prévu de prendre à sa charge le remplacement des conduites de la rue du Midi jusqu’aux Corvées. Ces travaux seront menés du 20 février jusqu’à fin mars. L’aménagement proprement dit démarrera vers le mois de mai pour un coût estimé à 250 000 €. » Une enveloppe de 30 000 € sera également consacrée aux travaux d’entretien de la voirie.
Vers une commune nouvelle ?
Le maire a indiqué que deux rencontres ont eu lieu avec Marcey-les-Grèves afin de réfléchir à la création d’une commune nouvelle. « Rencontre ne veut pas dire fusion, mais nous devrons être prêts en 2020 car nous serons certainement obligés d’en passer par là ! »
Michel Rault a ensuite laissé les responsables d’associations s’exprimer. À noter qu’il ne reste plus qu’une dizaine d’exemplaires disponibles de l’ouvrage Lolif, dix siècles d’histoire, paru en 2016 à l’initiative de l’association Mémoire et Histoire de Lolif.
Saint- Jean- le-Thomas. Alain Bachelier a mentionné d’importants chantiers à mener en 2017, à commencer par la nouvelle salle de convivialité. « Les plans sont validés et la demande de permis de construire est en cours d’instruction. Nous pensons commencer les travaux courant avril. » Un diagnostic de l’état de l’église, inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1967, vient d’être réalisé. « Des travaux de première nécessité évalués à 92 000 € ont été validés sous réserve que la commune soit aidée financièrement dans cette démarche patrimoniale, gérée conjointement avec l’association EPI et la Fondation du patrimoine. »
Quatre autres épis contre la mer
La municipalité, qui devrait arrêter dans quelques mois le Plan local d’urbanisme (l’enquête publique est en cours jusqu’au 21 février), va enfouir les réseaux du chemin montois et se montrer particulièrement vigilante sur le sujet sensible de la défense contre la mer. « L’épi posé à titre expérimental sur la plage, avec l’accord du préfet et des services de l’Etat, a fait ses preuves et nous attendons avec impatience la pose de quatre autres épis. J’ose espérer que le nouveau vice-président de la communauté d’agglomération en charge du littoral n’aura pas la folle idée de modifier l’engagement communautaire précédent ! »
Alain Bachelier a enfin rappelé que des discussions étaient en cours avec Carolles et Champeaux en vue de la création d’une commune nouvelle. Une réunion des maires et des adjoints est prévue en février.