Quatre lycéens créent une ruche connectée
Dans le cadre d’un projet de création d’entreprise virtuelle, une dizaine élèves de seconde du Lycée Julliot de la Morandière, étudie la mise en place et la rentabilité d’un rucher de 300 à 500 ruches.
« L’idée est venue suite à l’installation de quatre ruches dans l’établissement, prévues en mars. Étant moi-même apiculteur amateur à Bréhal, je connais les contraintes de ce métier » explique Philippe Mézerette, leur professeur d’économie.
Pour automatiser quelques travaux d’un rucher, les entrepreneurs virtuels ont sous-traité la partie électronique à quatre élèves de terminale STI2D (Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable). « Les apiculteurs ouvrent les ruches pour voir si elles sont pleines de miel, ce qui perturbe les abeilles au point de perdre 15 jours de production. Nous allons installer un capteur de poids des ruches, qui indiquera à quel stade en est la production » , précise Cyril André, professeur de science et technologie. L’essaimage de la reine, voit le départ de celle-ci avec la moitié de son essaim, et souvent l’apiculteur ne s’en rend pas compte et ne peut pas les récupérer.
Une puce sur les reines
« Nous installerons une puce RFID (Radio identification) sur les reines et un capteur sur la ruche, qui signalera sur le téléphone de l’apiculteur le départ de la reine » se félicitent Charles, Tom, Titouan et Geoffray.
Souvent, les apiculteurs marquent leurs reines d’un point de peinture pour les repérer. « Nous essayons de voir si un capteur pourrait repérer ce point de couleur, ce qui nous éviterait la pose de puce RFID. Les essais sont concluants, mais surtout avec un point de couleur bleu » souligne Charles. La théorie expérimentée dans des salles de classe, devrait être mise en pratique dans les ruches réelles du lycée, au mois de mai…