La Gazette de la Manche

Michèle Lesbre aux Rencontres littéraire­s le 18 février

La romancière Michèle Lesbre est l’invitée des Rencontres littéraire­s samedi 18 février à Carolles à l’occasion de la parution de Chère brigande (lettre à Marion du Faouët) chez Sabine Wespieser.

-

Carolles. Michèle Lesbre est née à Tours en 1939. Après des études en lettres et en histoire à l’université de Clermont-Ferrand, elle devient institutri­ce puis directrice d’école maternelle à Paris à compter de 1975.

Engagée politiquem­ent au sein de la gauche radicale, cette maman de deux enfants se met à écrire au début des années 1990. Elle démarre sa carrière littéraire avec La Belle Inutile (Le Rocher, 1991) et Un homme assis (Manya, 1993) avant de publier deux romans policiers : Une simple chute (1997) et Que la nuit demeure (1999) aux éditions Actes Sud dans la collection Babel noir. Ses romans, plutôt sombres, sont écrits à la première personne. Elle abandonne le genre policier en 2001 et la publicatio­n de Nina

par hasard (Seuil) pour des récits dans lesquels l’histoire et les évé- nements traversent, d’une façon douloureus­e ou angoissant­e, la vie d’un personnage.

Vient ensuite le temps de la reconnaiss­ance du milieu littéraire avec son roman La Petite Trotteuse (Sabine Wespisier) pour lequel elle obtient le prix des librairies Initiales en 2005 puis le prix Printemps du roman et le prix de la ville de SaintLouis en 2006. L’année suivante,

Le canapé rouge (Sabine Wespisier), traduit en une douzaine de langues, passe tout près de la consécrati­on en figurant au titre des finalistes du Prix Goncourt. Elle est aussi nommée chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en janvier 2013.

Son 18e roman, Chère Brigande

(lettre à Marion du Faouët), qui paraît ce mois- ci, toujours aux éditions Sabine Wespisier, raconte l’histoire de la « Robin des bois bretonne » qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, brigandait les riches pour redistribu­er aux pauvres. Fascinée par la vie de cette insoumise bretonne, qui mourut sur le gibet à 38 ans, Michèle Lesbre a en effet décidé de lui adresser, pour conjurer l’injustice du monde et de sa propre impuissanc­e, une longue lettre. Un texte lumineux qui laisse sonner le rire frondeur d’une gamine formée à l’école de la vie, d’une grande amoureuse et d’une femme qui a lutté à sa façon contre une misère choquante. Une manière de parler d’elle, de nous, du monde dans lequel nous vivons.

Michèle Lesbre en parlera en toute conviviali­té samedi prochain à Carolles en répondant aux questions de Xavier Houssin, journalist­e au Monde des Livres.

Rencontres littéraire­s avec Michèle Lesbre pour Chère brigande (lettre à Marion du

Faouët), samedi 18 février à 18 h à la salle de l’Amitié (derrière l’église) à Carolles. Entrée gratuite. Contact : 06 62 79 49 91 ou rencontres­litteraire­sdecarolle­s@orange. fr. Prochaine Rencontres littéraire­s samedi 11 mars avec Pierre Perju pour son roman

Reconnaiss­ance (Gallimard).

 ??  ?? Michèle Lesbre participer­a aux Rencontres littéraire­s de Carolles samedi 18 février.
Michèle Lesbre participer­a aux Rencontres littéraire­s de Carolles samedi 18 février.

Newspapers in French

Newspapers from France