Lou Légulice recrute encore 30 cueilleurs de champignons
La champignonnière de Poilley (35), près de Louvigné-du-Désert, emploie 120 salariés, dont une centaine de cueilleurs. L’entreprise a encore 30 postes à pourvoir.
Poilley. Voilà près de 18 mois que la champignonnière de Poilley est sortie de terre, donnant le jour à ses premiers champignons Lou en juin 2015. Très vite, Lou Légulice a été confrontée à un problème de taille : comment recruter des cueilleurs, alors même que ce métier a quasiment disparu du territoire français ? « Aujourd’hui, expliquent les dirigeants de l’entreprise, avec une politique de recrutement innovante et un métier passionnant, la problématique reste d’actualité : l’entreprise a encore 30 postes à pourvoir, du fait du développement de son activité… car oui, le champignon frais « made in France » a le vent en poupe ! ».
En voulant produire français, Lou Légulice s’est vu confronté à un problème de recrutement, mais aussi de formation. La société brétilienne emploie à l’heure actuelle 120 salariés dont une centaine de cueilleurs qu’elle a du former durant 3 mois, avec l’aide de Pôle emploi. « Le métier de cueilleur a de nombreux atouts, même s’il reste méconnu du grand public, précisent les dirigeants de Légulice. Il est, en effet, valorisant de travailler une matière vivante telle que le champignon, même si cela induit une flexibilité horaire. Chaque cueilleur a la responsabilité de son lit de culture et la qualité du produit est due exclusivement à son travail, ce qui est gratifiant. Par ailleurs, l’environnement de travail chez Lou Légulice est sain et agréable : les chambres de cultures sont maintenues à une température oscillant entre 17 et 19 ° selon le stade de pousse, les champignons Lou, exempts de tout pesticide, ne nécessitent aucun épandage de produits chimiques et aucune nuisance sonore due à des machines n’est à déplorer, puisque le travail est exclusivement manuel ».
Côté management, Lou Légu- lice a mis en place un système de rémunération pour tenter de motiver ses cueilleurs. Chaque mois, une prime est attribuée aux meilleurs d’entre eux.
« Un métier méconnu »