En furie, elle se rebelle
Ger. Le 9 janvier 2017, dans le cadre d’une perquisition pour une enquête judiciaire concernant son « copain » , les gendarmes demandent à la prévenue de leur ouvrir la porte de son domicile, fermée à clef. A peine la porte ouverte, elle tente de pénétrer de force la première, rapportent les enquêteurs. Les gendarmes lui avaient pourtant interdit tout accès pour cause de recherche de stupéfiants, d’armes et d’argent. Enervée et agressive, comme une furie, elle entre en conflit direct et violent avec les militaires. Elle agresse particulièrement un gendarme qui tente de contenir sa colère et écrase volontairement ses lunettes tombées à terre, en déclarant : « Je ne supporte pas le bleu » .
Lors de l’audience, lorsque le président lui demande des explications sur sa conduite, elle répond pêle-mêle : « La perquisition s’est mal passée. Pour les lunettes, je ne l’ai pas fait exprès. Ils ont mis des coups à mon beau-frère et mon compagnon. J’ai été prise par le cou… Je regrette, je n’avais pas l’intention de me rebeller ou d’insulter les gendarmes, pas plus que de casser les lunettes de l’un d’entre eux » .
Suite à la perquisition, la prévenue est placée en garde à vue et le certificat médical du médecin qui l’examine démontre des contusions en rapport avec les déclarations des gendarmes. Lors de son audition de garde à vue, elle persiste dans son attitude en refusant de signer ses droits.
Le ministère public requiert à son encontre, un mois de détention avec sursis simple, à titre d’avertissement solennel, dit-il.
Le tribunal condamne la prévenue au mois de prison avec sursis requis, au remboursement du préjudice matériel du gendarme à hauteur de 426 € et à un préjudice moral de 150 €.