La Gazette de la Manche

L’antenne locale fête ses 25 ans

Lancé en 1992, l’activité d’Emmaüs a toujours pignon sur rue à Saint-Hilaire avec la boutique locale mais aussi la grande vente du samedi 6 mai. Et les premières bénévoles de l’époque mettent toujours la main à la pâte !

- F.H.

Elles se souviennen­t, entre deux étals de vêtements d’occasions. L’histoire de l’antenne locale d’Emmaüs, lancée en 1992 par Jean-Pierre Bazin a débuté dans un garage automobile. « Puis à Parigny » , lance l’une d’elles. Pour les dates, quelques doutes s’installent.

Mais l’essentiel n’est pas là. Depuis 25 ans, l’équipe est restée en place. Elles sont peu, mais donnent toujours un coup de main pour vider les coffres de voiture lors du dépôt par des particulie­rs, le deuxième samedi de chaque mois.

Les meubles et encombrant­s partent pour Fougères, dans la communauté dont dépend l’antenne locale de Saint-Hilaire. Les bibelots et vêtements eux, sont triés, et sont mis en vente dans la boutique de la rue Alsace-Lorraine.

Là où la douzaine de bénévoles se relaie pour ranger et tenir la caisse.

Besoin de bénévoles

« Au lancement, mon mari a recruté des bénévoles et depuis, nous travaillon­s en équipe » , lance Madeleine Bazin. Chaque bénévole passe 1 h 30 ou deux heures par semaine au magasin, voire plus. « On ne compte pas nos heures. Quand il faut aller à Fougères, on y va » , indique une autre bénévole.

« À l’époque, il y avait un besoin qui se faisait sentir pour déposer des choses et s’en débarrasse­r » , soulève une autre bénévole. « Les gens qui viennent aujourd’hui cherchent toujours à faire une bonne oeuvre » .

« En 20 ans, on a vu la concurrenc­e d’Internet mais il y a aussi beaucoup de magasins qui vendent du neuf pour pas cher » , indique Ghislaine Cadour, la responsabl­e de l’antenne locale, essentiell­ement entourée de femmes.

Des bénévoles fidèles, tout comme certains dépositair­es et clients, souvent des « habitués » . Même si à l’antenne locale, on aimerait recruter de nouvelles têtes pour prêter main-forte. « Nous avons fait des annonces par- tout mais nous n’arrivons pas à recruter » , déplore la responsabl­e.

Grande vente Emmaüs le samedi 6 mai de 10 h à 17 h à l’espace Marly.

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