La Gazette de la Manche

Les 16-18 créent une entreprise !

Une entreprise coopérativ­e va se créer cet été à Avranches pour les 1618 ans. Ils vont devoir la gérer avec l’aide de deux animateurs. Explicatio­ns.

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Le job d’été n’est jamais facile à trouver. Des jeunes vont pouvoir s’initier au fonctionne­ment d’une entreprise coopérativ­e cet été. Il suffit d’avoir entre 16 et 18 ans et d’habiter sur le territoire. Les coopérativ­es jeunesse de services existent depuis 1988 au Québec. Importées en France depuis 2013, elles s’ancrent un peu plus sur le territoire avec 32 créations dans sept régions l’an passé. « Ce projet s’inscrit dans la politique de la ville » , explique Nicolas Ferreira, conseiller municipal délégué à la jeunesse. Le but est de faire découvrir le monde du travail en développan­t des compétence­s.

200 à 250 € par jeunes

En juillet et août, 12 à 15 jeunes participer­ont à cette aventure collective. Ils seront rémunérés selon les bénéfices de l’entreprise. Les coopérativ­es jeunesse de service créent en 2016 ont dégagé en moyenne 4 500 € de chiffre d’affaires. La rémunérati­on nette était d’environ 200 à 250 € par jeune. Ils pourront partager la somme de manière démocratiq­ue et privilégie­r un salarié qui a plus travaillé.

Favoriser l’autonomie

De l’idée au nom en passant par le logo et le démarchage le groupe aura deux mois pour créer l’entreprise et gagner de l’argent. « Ils ne seront pas livrés à eux-mêmes, même si le but est de les aider à gagner en autonomie. Ils seront encadrés par deux animateurs » , explique Ayse Uyar, chargée de gestion de projet pour Crescendo.

« Ils ont gagné de 2 à 3 ans en maturité »

« Ils vont mettre toutes leurs compétence­s en commun. Le but est de faire du chiffre mais aussi de vaincre la timidité, favoriser la prise de responsabi­lité. Ils font des choix et mesurent la responsabi­lité d’une décision » , poursuit Ayse Uyar. Des jeunes de Saint-Lô en ont créé une l’an passé et « ils ont gagné de 2 à 3 en maturité. J’ai remarqué un changement spectacula­ire » , indique un témoin d’une une création de cette entreprise éphémère à Saint-Lô l’an passé.

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Ayse Uyar, chargée de gestion de projet pour Crescendo, Nicolas Ferreira conseiller municipal délégué à la jeunesse ont présenté ce projet à différents acteurs de l’emploi.

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